De Rossi : Roma / Juventus, le mercato, les histoires avec Souloukou, Mancini et Cristante…

Daniele De Rossi s’est exprimé ce samedi lors de la traditionnelle conférence de presse de veille de match. Demain dimanche 01 septembre 2024, les giallorossi iront défier la Juventus à l’Allianz Stadium pour le compte de la 3ème journée de la Serie A.

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Y a-t-il encore la possibilité de faire quelque chose avec les joueurs libres ? Et concernant les nouvelles recrues Koné et Saelemaekers, peuvent-ils être convoqués pour demain ?

« Oui, tout le monde est convoqué, sauf complications de dernière minute. Nous évaluerons les possibilités, mais tout le monde fera le déplacement ». 

« Le bilan est positif, je suis satisfait du mercato, malgrè que l’imprévu dans le renforcement de la défense (Danso NDLR). Nous avons élevé le niveau de qualité de cette équipe. Nous avons fait un travail important, des joueurs très importants sont arrivés. Je suis Satisfait. Concernant Koné et Saelemaekers je suis très content, j’aime beaucoup les deux. Il manquait un joueur comme Koné dans le milieu de terrain de cette équipe. C’est aussi ce que j’avais demandé à plusieurs reprises la saison dernière ». 

« Je pense que c’est un achat ciblé. Il en va de même pour Alexis Saelemaekers et les autres qui sont arrivés plus tot et qu’il ne faut pas oublier. Nous sommes un peu court en défense, mais il s’est produit quelque chose de difficile à gérer et à prévoir. Cette opération m’aurait rendu très heureux aussi ». 


Motta a à plusieurs reprises exprimé son estime envers vous. Demain, deux coachs proactifs s’affronteront. Comment affronter cette Juventus ?

« Thiago est un ami, pas un de ceux à qui je parle souvent, mais il fait partie de ceux que je serre dans mes bras avec plaisir à chaque rencontre, il fait partie de ces anciens coéquipiers qui, quand ils gagnent, ou obtiennent une bonne place au classement – à part l’année dernière, qui a été à notre détriment – tu es content pour lui parce que c’est un gars qui le mérite. C’est un excellent entraîneur, non seulement pour les résultats, non seulement pour la façon dont il entraîne l’équipe, mais parce qu’il fait parti des entraîneurs qui ont la touche magique : ils lancent des joueurs et marquent des buts, ils font venir des joueurs dont on avait jamais entendu parler auparavant et qui performent. Il y a des entraîneurs qui ont quelque chose de spécial et lui, il le démontre ».

« Il y est arrivé avec un apprentissage solide, avec des saisons compliquées, et il s’en sort toujours très bien. Il profite désormais des fruits de son travail au sein d’une grande équipe bâtie pour remporter des championnats ».

« Ce sera un match difficile. Ils ont bien commencé, ils ont des caractéristiques très spécifiques, ils ont fait un mercato très important, très coûteux, mais ils obtiennent aussi des résultats avec les jeunes ».

« Avec Thiago, vous ne pouvez jamais vous détendre, impossible de préparer une formation définivite de la maison car il peut toujours vous surprendre. Nous préparons l’idée de la Juventus que nous attendons, quel que soit les joueurs. Ce sera un match très difficile, il y a beaucoup d’enthousiasme, ils ont bien commencé, mais nous savons que nous pouvons aussi faire notre excellente performance à Turin ».


Par rapport à la Roma en mai dernier, est-ce une équipe plus forte ? Et quelle impression avez-vous eu de Saud Abdulhamid ?

« Par rapport à la Roma de mai, il est difficile de faire aujourd’hui un blann, une analyse. Je pense que nous allons dans la direction que je souhaitais. J’ai été soutenu dans ce que je demandais. Pour moi on a fait un mercato que l’Inter, paradoxalement. Mais l’Inter est plus forte que nous, ils partent d’un niveau plus élevé : ils n’avaient besoin que de deux voir trois joueurs. À mon avis, c’est la direction qu’a prise cette équipe ».

« Ils n’ont pas fait un mercato exceptionnel. Ils ont ajouté quelques joueurs à un groupe qui se portait déjà bien, et hier soir ils ont un peu fait peur à tout le monde. Pour moi, c’est la direction idéale. L’équipe, dans peu de temps, si nous continuons à travailler comme sur ce mercato, je ne vois aucun problème à penser à se battre avec eux pour le Scudetto ».

« Il est évident que ce n’est pas quelque chose qu’on réalise en un mois, en deux mois, en un mercato. La direction prise est la bonne et il sera de plus en plus facile de faire un mercato, car au lieu de 8-9 joueurs qui partent parce qu’ils étaient en prêt, cela devient plus facile ainsi. Par exemple? Qui n’a pas bien réussi cette année ? Le gardien de but ? Changeons de gardien. L’attaquant ? Changeons d’attaquant. La direction prise a été respectée, les accords pris au départ ont été respectés, je suis satisfait. Mais en meme temps, gérer un mercato comme celui-ci est toujours fatigant ».

« Saud ? Je l’ai vu lors de deux entraînements, puis il a fait le voyage en Arabie Saoudite pour demander son visa. Hier, il était également sur le terrain pendant dix minutes, alors nous ne voulions pas le surcharger. C’est un joueur que je ne connaissais pas beaucoup, mais il a les caractéristiques que je recherche. J’ai beaucoup parlé avec Monsieur Mancini, avec Simone Contran et avec Antonio Gagliardi (tous deux collaborateurs techniques de l’Arabie Saoudite, ndlr), qui a été le premier à me le recommander ».

« Ils voient en lui un futur champion. Il faut beaucoup travailler d’un point de vue tactique, un peu d’un point de vue technique. Mais il a quelque chose dont nous avions besoin : il a ce moteur là, il tourne à deux milles par heure. Il n’a pas encore pu le démontrer en raison des quelques entraînements avec lui, mais il va très vite. Il faut acquérir des connaissances tactiques, ici c’est plus du football tactique qu’en Arabie Saoudite, mais c’est un garçon joyeux, souriant, positif, il apportera sa contribution, il faut l’aider à s’intégrer, aux bons moments, dans une équipe déjà forte en elle-même. Parce que j’ai toujours dit que c’était une équipe forte. Nous devions nous améliorer d’un point de vue physique, en un contre un, en gagnant des duels et c’est ce qui s’est produit ».


L’idée d’une défense à trois est-elle réelle ?

«  Comment avez-vous su cela ? Combien de choses avez-vous su ces jours-ci qui n’étaient pas telles que vous pensiez le savoir ».


Vous avez bien sûr le droit de clarifier tout ce qui a été rapporté de manière erronée. Ce que je voulais vous demander, c’est si ce changement tactique était conçu pour un joueur comme Danso ou s’il pouvait être bon pour n’importe quelle occasion. Et puis, comment le départ de Bové s’inscrit-il dans votre projet ?

« Nous construisons toujours à trois. Peut-être avez-vous vu trois défenseurs construire… Et oui, j’imaginais absolument Danso au sein de cette défense, j’en avais aussi parlé avec lui. Construire à trois, avec un latéral qui monte ou avec trois défenseurs centraux plus statique, cela ne change pas grand-chose : on construit presque toujours à trois. Parfois trois plus deux, parfois en losange : cela varie ».

« Quant à la défense, l’année dernière aussi, nous avons souvent baissé un ailier, nous avons défendu avec trois et vous ne l’avez pas remarqué. Alors que d’autres fois, nous jouions avec trois défenseurs centraux et vous pensiez que c’était là le problème. C’est possible à faire, de nombreuses équipes attaquent désormais à 5 joueurs comme nous. Nous n’avons rien inventé ».

« J’ai vu Roberto Mancini le faire, et d’autres, lors du Championnat d’Europe que nous avons gagné. Et j’ai vraiment aimé ça. Beaucoup d’équipes attaquent avec 5 canaux, avec 5 joueurs offensifs, et soit vous êtes très doué pour glisser avec la défense à quatre, soit vous devez amener un joueur supplémentaire et le faire repartir du bas ou le prendre en fuite comme Thiago le fait aussi souvent, abaissant Thuram et dans d’autres matchs également Locatelli. Cela ne change pas grand chose ».

« Il pourrait donc s’agir d’une défense plus statique à cinq, qui deviendrait alors une défense à quatre. Cela peut être une défense à quatre, une défense à trois qui devient ensuite une défense à cinq, ça ne change pas grand-chose. Cela semble être une super connerie , mais c’est la réalité. Cela dépend des interprètes. À mon avis, l’entraîneur doit gérer un mercato en fonction de ses idées tactiques et ensuite les modifier en fonction de choses qui ne peuvent être vérifiées pour mille raisons ».

« Quant à Edoardo, je suis moi aussi désolé qu’il soit parti. Mais je ne l’ai pas bloqué non plus. Je ne lui ai pas dit de rester à tout prix, j’ai été clair avec lui. Avec lui, avec Bryan, avec Lorenzo, avec Leo : je leur ai dit à tous que j’avais l’intention de recruter encore quelques milieux de terrain, un peu plus dynamiques, avec de belles jambes. Et donc il y aurait probablement eu moins d’espace et déjà l’espace dont il disposait l’année dernière ne lui suffisait plus ».

« Et il a raison, il a moins joué avec moi qu’avec Mourinho. Il a eu besoin de me parler, en me disant qu’il voulait jouer, et je ne pouvais pas lui garantir cet espace, alors il a cherché une autre solution. C’est triste parce que c’est un joueur fort, un garçon positif, poli, lié à ce milieu, à cette équipe. C’est toujours triste, mais ensuite je dois faire des choix. Je ne me demande pas si j’aime un joueur ou si j’ai peur que ce même joueur puisse devenir très fort comme Calafiori et Frattesi ».

« Je dois prendre mes responsabilités. Dans ce cas, j’espère presque que je me suis trompé : Edoardo mérite d’aller en équipe nationale comme les autres. Il est prêté, donc rien n’est définitif. Je reste avec le câlin que nous nous sommes fait. Je pense et j’espère qu’il y aura toujours ce type d’affection entre nous, aussi vrai pour lui que pour Paulo il y a quelques jours ».

« Les gens se mettent en colère et sont déçus, je le sais. Si j’avais voulu rester l’idole intouchable que j’étais, je ne serais pas revenu, je ne me serais pas remis en question ou j’aurais fait des choix peut-être plus populistes. Je dois regarder le terrain, et je dois voir ce que font les joueurs même quand je leur dis « je veux un milieu de terrain », « je veux ce type de joueur » : quelqu’un répond que c’est bien, d’autres qu’ils doivent jouer parce qu’ils ont 22 ans. Et je dois respecter cela. Je dois respecter le type de garçon qu’est Edoardo, je dois respecter son désir de prendre son envol ».


A-t-il été compliqué de gérer ce mercato, notamment au mois d’août en raison des cas Dybala et Danso ? Et dans quelle mesure cela a-t-il pu affecté les résultats ?

« C’était compliqué. J’ai entendu l’interview de Di Francesco, qui dit ce que nous disons tous. J’ai entendu Gasperini dire que leur championnat commence après la pause. Je ne pense pas exactement pareil. Nous aurions pu gagner ces matchs, je devais faire mieux, et nous devions tous faire mieux. Je pense que le début de championnat est sali par ce mercato ».

« On est tous dans le même bateau, on est énervé, pour moi c’est de la folie, mais ça aurait pu être mieux fait. Et pour être honnête, nous avons joué deux matchs et concédé cinq poteaux, des barres transversales et même un penalty qui n’a pas été accordé. Certaines choses ont été mal faites, mais d’autres parties des matchs ont également été bien meilleures ».

« Nous avons du géré certaines choses, et cela fait partie du travail de l’entraîneur. Vous vous organisez et planifiez sur le mercato, puis quelque chose arrive et vous devez vous réorganiser, en impliquant tout le monde dans votre projet de football, même ceux qui restent et qui auraient pu partir, et ceux qui viennent et que vous pensiez ne pas pouvoir venir, ou ceux qui étaient sur le point d’arriver comme Danso et alors des problèmes surgissent que vous ne pouvez pas contrôler. C’est pour ça que l’entraîneur est là ».


Vous avez dit : « Vous avez pensé savoir des choses qui au final ne sont pas vraies ». On a parlé d’un litige avec la PDG Souloukou, avec Cristante, et avec Mancini. Qu’y a t-il de vrai et de faux ?

« La seule chose qui est vraie, c’est la discussion avec Bryan. On a discuté sur le terrain pendant dix secondes, sans faire voler de grands mots… c’était une discussion normale qui est ensuite devenue une altercation où nous en serions venu aux mains, où on se serait frappé, où je l’aurais frappé. Et c’est grave, justement parce qu’à la base c’est vrai. Et c’est justement parce qu’il y avait une base réelle, que cela signifie que quelqu’un a voulu lui donner une nuance différente. C’est très grave ».

« Et comme je le fais depuis quelques années maintenant, je dois poursuivre. Parce que si vous inventez des mensonges sur mon métier… et que vous dites que j’en suis venu aux mains avec un de mes joueurs. Ce n’est pas une chose normale. Meme si à Rome, on sait que beaucoup de choses sont inventées. J’ai passé 20 ans de ma carrière à entendre toutes sortes de choses, peut-être même pire. Mais ce n’est pas bon, et je ne le permettrai pas ».

« Il a été écrit qu’avant le match contre Empoli, avant ou après, je me serais disputé avec Lina. Je n’ai même pas vu Lina ce jour-là. Il a été écrit que j’avais eu une discution avec Mancini, alors que non. Vous l’avez écrit (en référence à un journaliste de la Repubblica, ndlr). Peut-être qu »ils’on vous a donné une boulette de viande empoisonnée, qu’on vous a dit quelque chose erroné, parce que cela existe aussi, mais peut-être que vous auriez pu vérifier ».

« Je dis : avec Cristante, nous avons discuté pendant 20 secondes et vous l’avez transformé en quelque chose de plus grand, l’histoire avec Mancini n’a jamais eu lieu… Je ne le savais même pas, je ne l’avais pas lu. Mancio me l’a dit quand je suis arrivé ici à Trigoria. C’est très sérieux, parce que c’est votre travail de dire ce qui se passe et je comprends qu’il vous faille du scoop. Cependant, les inventer est quelque chose que je ne peux défendre. Et ceux qui vous lisent, semblent y croire beaucoup ».

« Vous ne faites pas mon bien, mais surtout, vous ne faites pas le bien de la società. S’il y a quelque chose, il est normal – c’est votre travail – de l’écrire. Parmi les trois cas que vous avez mentionnés, le seul qui avait un vague semblant de vérité était celui avec Bryan : nous avons discuté à propos d’un entraînement, celà qui a duré peut-être 10 secondes, à 20 mètres. Le lendemain, nous nous sommes embrassés sans même avoir besoin de beaucoup parler, et vous avez transformé cela en une bagarre entre joueur et entraîneur. C’est très grave de mon point de vu ».


Est-il difficile de gérer les joueurs qui arrivent, qui partent avant un match aussi important comme celui-ci contre la Juventus ?

« Difficile, mais – je le répète – je n’ai pas l’habitude de trouver des excuses ou des alibis. C’est également difficile pour les autres entraîneurs. J’ai parlé avec d’autres entraîneurs, comme D’Aversa, et eux, ils ont gagné ici. Je n’aime pas donner d’alibis, je ne l’ai jamais fait par le passé. Quoi qu’il en soit, ce n’est pas idéal, mais cela durera au plus un match de plus et ensuite nous commencerons à nous concentrer uniquement sur ce que j’aime le plus. Sur ce que je fais probablement de mieux, c’est-à-dire coacher ».


Vous avez dit : « La Juventus a été construite pour gagner ». Mais la Roma, pour quoi a t-elle été construite ?

« Pour améliorer ce qui a été fait l’année dernière, pour arriver plus haut. La direction prise a été respectée. Et cela ne signifie pas nécessairement terminer quatrième. Faire mieux que l’année dernière, c’est faire mieux que la Juventus, que Milan, et j’inclurai aussi Naples même s’ils étaient derrière. Ensuite, Bologne, Atalanta, Lazio, Fiorentina. Faire mieux que ces adversaires n’est pas chose facile ».

« L’obligation de cette équipe est d’aller dans une certaine direction, à laquelle je crois profondément. On parle toujours de l’Atalanta, mais on ne voit que la pointe de l’iceberg : ce sont des équipes qui ont débuté il y a 8 ans. Ils ont commencé avec Gagliardini, Cristante, Caldara, Mancini, qui étaient des enfants et ont été ajoutés. Puis si une année ils terminaient sixième, ils reconstruisaient de la même manière et puis l’année suivante ils terminaient quatrième. Leur travail les a amenés à se battre pour ces postes ».

« Comme nous il y a une dizaine d’années. Nous avions une équipe avec une base qui nous permettait presque toujours de nous battre pour ces positions là-bas. Nous voulons retrouver celà ».

« C’est évident que cette année nous voulons y arriver tout de suite. Si dans quelques années nous y sommes en permanence, peu importe avec qui, ce sera l’étape la plus importante que nous puissions franchir ».


Pour conclure, je vous demande : s’il y avait eu des disputes avec le PDG ou avec un joueur, seriez-vous venu ici à la conférence pour le dire ? Je vous le demande car souvent vous parlez de « sous-humains » avec qui aucune confrontations sur les dire ne peut etre faite. Je vous le demande, si vous aviez eu des litiges, le diriez vous ?

« Je vais faire une petite introduction, si vous me le permettez. Quand je parlais de sous-humains, je faisais référence à des gens qui souhaitaient que j’aie des cancers, que je disparaisse… ».


Je vous montrerai mon Instagram plus tard…

« Oui, mais moi je n’ai jamais dit que vous étiez un sous-humain ».


Non, non, mais votre puissance devant un micro ou la story Instagram d’un footballeur qui dit certaines choses…

« Parfois, ça peut même être bon de parler. Si je m’étais disputé avec Mancini hier et que j’étais venu ici, je n’aurais pas dit : « Savez-vous que je me suis disputé avec Mancini ? » Mais si une dispute était sortie, je ne vous l’aurais pas nié, comme avec Cristante. Quand je dis « quiconque me souhaite la mort ou le cancer est un sous-humain », je ne mentionne pas le nom d’une personne : je fais presque souvent une blague à la fin d’une discussion plus large. Et je le pense : ce n’est pas normal que quelqu’un écrive des trucs comme ça pour quelque chose en rapport avec le football. Le joueur vous répond parce que vous l’avez écrit ».

« Si vous me l’aviez dit, et si cela avait été vrai, j’aurais peut-être minimisé ce fait. Mais nous n’avons jamais discuté. Et il ne m’a jamais rien dit. Avec Mancio, j’ai eu une discussion par exemple avant Roma / Genoa. Cela n’est jamais sorti, mais je ne suis pas venu ici pour vous le dire ».

« Je suis allé voir Mancini, je lui ai dit ce que je pensais et il a maintenant un comportement pratiquement parfait. Cependant, si vous écrivez quelque chose qui n’est pas vrai, vous ne pouvez pas vous attendre à ce que Mancini ne vous réponde pas. Ou, alors, il faut y mettre le conditonnel au cas où… car cet argument n’a jamais eu lieu. Je suis d’accord avec vous que de nombreuses demi-vérités sont dites lors des conférences de presse. Mais si nous parlons de ce que nous avons reçu ce mois-ci…  ».

« Savez-vous ce qui se passe si je dis ici : « Vous savez, hier, je n’étais pas d’accord avec Lina pour acheter ce téléphone, elle voulait l’acheter et moi non » ? C’est un problème, car le message qui va passer sera : Lina et moi nous détestons ».

« S’il y a eu des divergences sur le marché, c’est une chose. Si vous dites que j »en ai discuté’ai eu une discussion avec elle avant Roma-Empoli, alors que je ne l’ai même pas vu ce jour-là, je ne vous ai même pas répondu, je n’ai pas fait d’histoire. Je dis juste que tu ne seras ni le premier ni le dernier dans cette ville. Mais vous ne pouvez pas être surpris s’il y a une réaction à quelque chose qui – je le jure – n’était pas vrai. Ce n’était pas vrai. Je ne veux pas de notifications : moins je lis, mieux je me sens, aussi parce que c’est un monde réel jusqu’à un certain point ».

« Parce que tous ceux qui me croisent dans la rue me saluent, me serrent dans leurs bras, ils sont tous très gentils. Ceux qui me détestent le gardent peut-être pour eux et ne me souhaitent rien. Comme cela devrait être normal. Et c’est contre cela qu’il faut lutter – moi en conférence de presse, Mancio dans une story Instagram qu’il veut faire – si vous dites quelque chose qui n’est pas vrai…  ».

« Peut-être qu’ils vous l’ont dit, je ne pense pas que vous l’ayez inventé du jour au lendemain. Peut-être qu’ils vous ont envoyé une boulette de viande empoisonnée, mais ce n’était pas réel. Celui de Bryan a été démesuré et est devenu quelque chose qui ne s’est jamais produit. Le conflit Roma-Empoli n’a jamais eu lieu. Nous ne venons pas ici à la conférence pour tout dire. Mais tel que je suis et tel que vous me connaissez, je ne viens pas dire que quelque chose est faux si c’est clairement vrai. Je ne dis pas que j’aime quelqu’un si ce n’est pas vrai ».


A la fin du mercto, de combien de bonnes personnes avec de bonnes ‘jambes’ disposez-vous ?

« Beaucoup. Avec Danso on en aurait eu un de plus, mais ce n’est la faute de personne. Nous mettons toutes les personnes les plus dynamiques. Et cela ne signifie pas que ceux qui sont moins dynamiques doivent disparaître du radar. Reprenons l’exemple du Bayer Leverkusen : la signature la plus importante qu’ils ont faite était Xhaka et il ne me semble pas qu’il parcourt des kilomètres et roule à deux cents heures pendant le match. Mais si l’on met à ses côtés ceux qui privilégient ses caractéristiques, Xhaka apparaît également comme un merveilleux joueur que nous avons tous vu et admiré ».

« L’important est d’être complémentaires les uns des autres et fonctionnels dans une équipe. Tous les joueurs de jambe ne seraient pas utiles, et même pas tous les joueurs à rythme unique. Être capable d’obtenir le bon mélange nous aide ».

« Ensuite, nous avons fait venir des gens de qualité, ce qui est idéal. Un joueur doté d’un grand physique peut vous apprendre à réfléchir davantage lorsque vous avez le ballon. On ne peut pas apprendre à un joueur comme moi à aller très vite sur le court et très vite dans toutes les parties du terrain mais je serai toujours celui qui fera plus de volume et moins de tirs et de sprints. Tout est là ».


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Source
asroma.com
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