Ranieri : « Je m’attends à un grand match demain. Départ de Dybala ? ».

Claudio Ranieri s’est exprimé au micro de Sportmediaset à la veille du 1/8ème de finale de Coppa Italia contre la Sampdoria. Match qui débutera à 21h00 ce mercredi 18 décembre 2024.

La Coppa Italia arrive à un moment très difficile. Est-ce une occasion de se racheter ?

« Certainement. A Côme, nous avons eu une seconde période inacceptable pour la Roma. Nous tenons à la Coppa Italia, nous l’avons gagnée 9 fois. Nos tifosi y tiennent, j’y tiens, et les joueurs également. Maintenant, pensons à la Sampdoria, ils ont changé d’entraîneur, tous les joueurs voudront se montrer, donc ce sera un match à prendre avec des pincettes ».


Les proprietaires ont fait savoir qu’ils voulaient accélérer la reconstruction de la Roma.

« Je suis content qu’ils parlent alors. Vous dites toujours qu’ils ne parlent pas et là, ils parlent. Je ne commente pas. Ce que les proprietaires et moi nous disons reste entre nous. Nous serons vigilants, les yeux ouverts, faisant venir uniquement des joueurs qui amélioreront notre collectif. Prendre pour prendre ne m’intéresse pas. Si vous pouvez vous améliorer, vous vous améliorerez, sinon, continuons comme ça ».


Le contact entre Galatasaray et l’entourage de Dybala s’inscrit-il dans ce scénario ?

« Je ne sais pas. Chacun joue son jeu, chacun fait son travail. Je suis heureux de l’avoir, je suis heureux de le mettre sur le terrain quand il va bien, mais s’il a d’autres priorités, nous devons tous être d’accord. Si le garçon ne veut pas rester et qu’il y a une possibilité… Je veux seulement des joueurs qui sont heureux d’être ici. Je n’ai pas senti de sa part une envie de partir ».


Comment va Pellegrini?

« A Como, Pellegrini est entré dans un moment difficile du match dans lequel nous ne sommes pas parvenus à réagir ».


Vous sentez-vous un peu déçu par cette évolution des résultats ?

« Non parce que j’ai dit d’attendre décembre. Je ne suis pas excité après un match bien joué, gagné et un autre perdu. Je suis très pragmatique, je veux toujours le meilleur de mes joueurs. Je m’attends à un grand match demain soir ».


Avez-vous mieux compris ce sombre mal de la Roma ?

« Quel sombre mal ? ». 


Cette discontinuité ? Cette petite personnalité ?

« Ils ne manquent pas de personnalité mais il y a des moments où les garçons ne sont pas capables de donner ce qu’ils voudraient. Le plus étrange, c’est qu’à Como, nous avons plus couru en seconde période qu’en première. En regardant le GPS, nous avons couru et sprinté davantage en seconde période qu’en première. Cela signifie que nous n’avons pas couru en équipe mais en individuel, contrairement à Como qui nous a battu à juste titre ». 


Le manque de volonté n’est-il pas inquiétant ?

« Cela a été le cas au fil des années et nous devons plutôt rechercher ces joueurs qui veulent gagner et se battre à chaque fois. C’est mon mandat. Tout comme les tifosi n’aiment pas ça, celà ne plait pas à moi non plus, qui suis fan au même titre, cette alternance de comportements. Je veux toujours le meilleur, si je ne l’obtiens pas, je dois agir ». 


Dovbyk est-il disponible pour la Sampdoria ? A-t-il retrouvé une condition idéale ?

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« Un joueur de cette stature ne peut pas retrouver la condition physique dans une semaine où nous ne nous sommes pas beaucoup entraînés. Je suis convaincu que Dovbyk est un champion, maintenant il va devoir le montrer ».


Comment se passe la recherche d’un nouveau coach ?

« Bien, Ranieri est là, donc restons calmes ».


Des choix forcés au milieu de terrain ?

« Oui, il y a quelques choix forcés ».


Est-ce plus difficile de trouver un coach avec une équipe sur courant alternatif ?

« Nous devons garder les yeux ouverts car si nous voulons de grands entraîneurs, nous devons nous réveiller et nous devons nous battre pour revenir au sommet. Je ne pense pas qu’un grand entraîneur veuille venir à Rome dans ces conditions. Nous devons nous réveiller et ramener la Roma là où elle mérite d’être. Nous sommes partis avec un handicap mais les chevaux se jugent à l’arrivée. Nous verrons ce que nous avons fait à la fin du championnat ».


Hummels disponible demain ?

« Non, ni lui, ni Koné, ni Cristante ».


La Sampdoria n’est pas un adversaire quelconque pour vous. 

« Non, c’est une équipe qui est encrée en moi. Ce furent deux années merveilleuses. Je suis arrivé dans un moment difficile et nous avons réussi à nous sauver. Les fans de la Samp sont formidables malgré le Covid dans ces années-là et nous jouions donc souvent à huis clos. Mais la deuxième année, nous avons marqué 26 points en phase aller et 26 au retour. Vu qu’il se disait que la Sampdoria calerait dans la seconde moitié de la saison, j’avais demandé exactement cela aux joueurs. Au final, j’étais très heureux ».


Vous avez déclaré que votre mandat était de trouver des joueurs qui donnent toujours tout. A quoi faisiez-vous référence ? 

« Je parlais en général. Les garçons savent que je veux des joueurs qui donnent tout sur le terrain mais qui le font en équipe. A Como, ils ont tout donné, ils ont fait plus que leurs moyennes, la performance était là mais pas en équipe ».


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