
De Rossi « Sanches OK, Smalling non. Dybala comme Totti, il doit etre… ».
Daniele De Rossi s’est exprimé à la veille de la réception de Cagliari ce lundi 05 février 2024 à 20h45. match comptant pour la 23ème journée de Serie A.
Vous sortez d’une semaine complète de travail, quelles réponses avez-vous obtenues ?
« Une semaine complète de travail, c’est très bien pour un entraîneur, même si on est content que les coupes reprennent et qu’on veut y rester le plus longtemps possible. Nous avons travaillé à la fois sur les concepts et sur e physique, en donnant différents stimuli pouvant être assimilés en une semaine. Nous avons poussé fort et les garçons ont très bien réagi aussi bien avec la tête qu’avec les jambes ».
Comment se passe l’intégration au groupe d’Angelino et Baldanzi ?
« Le mot qui peut définir Angelino et Baldanzi « qualité ». Je suis très satisfait. Ensuite, l’intégration après trois jours est ce qu’elle est, mais je les vois très éveillés et ils se sont bien intégrés ».
Quels critères avez-vous utilisés pour la liste UEFA ?
« Ce n’est pas moi qui ai fait la liste UEFA, je n’ai pas pu choisir 25 joueurs mais j’ai seulement pu faire les trois changements qui étaient autorisés. J’ai fais des choix dans l’optique d’avoir deux joueurs par poste avec 3 possibilités pour 5 joueurs. En défense central, il y avait déjà beaucoup de joueur inscrit, donc Huijsen n’a pas été inséré. Sur le coté, Karsdorp et Celik étaient déjà sur la liste donc Kristensen a été sacrifié, mais je considère que Huijsen et Kristensen sont très importants et qu’ils seront très importants et joueront à l’avenir ».
Comment vont Renato Sanches et Smalling.
« Sanches est un peu en avance sur Smalling. Ils se sont tous deux entraînés avec l’équipe, mais pour Chris nous avons modulé les charges. Renato, quant à lui, a fait tous les exercices avec les autres et sera convoqué demain. Smalling ne sera pas là demain mais on le verra probablement convoqué à l’Inter et lors des matchs suivants ».
Y’a t-il eu également un travail mental sur Sanches ?
« Quand vous allez chez le médecin, il vous demande comment vous allez, pas comment vous alliez. Ce n’est pas un passé heureux du point de vue des blessures de l’année dernière, mais il s’est immédiatement montré disponible, le staff le soignait déjà. Je le vois calme et psychologiquement bien, alors je ne connais pas le passé. Tout le monde a besoin de quelque chose, de choses différentes, un bon coach doit toucher les bons boutons au bon moment ».
Avec Ranieri, vous avez vécu beaucoup de bons moments. Quel lien vous unit à lui ?
« Une belle complicité. Avec lui, j’ai vécu peut-être les deux moments les plus émouvants de ma carrière à Rome : lorsque nous avons failli remporter le Scudetto et ensuite lorsqu’il a succédé à Di Francesco, où nous nous sommes accompagnés ensemble jusqu’à la porte pour terminer notre aventure dans notre équipe de coeur. Et quand on passe ces moments d’émotion à côté d’un homme comme lui, c’est toujours un grand gain. Avec ses manières élégantes et romaines, son intelligence aiguisée, vous repartez toujours enrichi d’une conversation avec lui. J’ai une affection sincère pour lui, je serai plus heureux de le revoir et de le battre cette fois après l’avoir rencontré l’année dernière à Cagliari avec la SPAL. En plus du respect en tant qu’entraîneur, j’ai une véritable affection pour l’homme »
Demain, vous devrez choisir entre Cristante, Pellegrini, Paredes et Bove au milieu.
« Il y a aussi Renato Sanches et Aouar, que je considère comme un joueur capable de jouer aussi derrière les attaquants. Donc avoir la possibilité de faire tourner tous ces joueurs est un avantage pour moi. Être capable de les alterner, de jongler et de les gérer est un avantage, en pensant aussi de temps en temps aux adversaires auxquels nous sommes confrontés. Ce n’est pas amusant de laisser des joueurs de côté, comme cela s’est produit par exemple avec Zalewski qui ne joue pas beaucoup en ce moment. Malheureusement, vous ne pouvez pas jouer avec plus de onze joueurs. Nous devons évaluer les caractéristiques avec lesquelles nous pouvons jouer à chaque match ».
Dybala s’abaisse souvent pour aller récupérer le ballon, est-ce quelque chose que vous souhaitez modifier en l’aidant à être plus incisif dans les derniers mètres ou est-ce une de ses caractéristiques ?
« Il y a des joueurs qui ont du talent et une compréhension de la situation qui se passe à ce moment-là et donc il faut leur donner un peu plus de liberté ».
Si vous dites à Dybala qu’il ne doit jamais s’abaisser, vous risquez de vous priver d’un jeu qui pourrait être décisif pour un coéquipier plus en avant.
« L’important est qus si il s’abaisse, quellqu’un doit prendre sa place. L’occupation des espaces est une chose très importante pour moi. Notre objectif est de bien occuper l’espace, de sortir de la première pression et de pouvoir jouer près de la surface de réparation, et là, il fait essentiellement ce qu’il veut. C’est vrai, la plupart des joueurs dans les 16 derniers mètres doivent faire 2-3 touches, mais lui, il toruve toujours la solution. J’ai joué avec Totti pendant 20 ans, personne ne lui disait où il devait jouer ou ce qu’il devait faire dans les 20 derniers mètres. Il nous suffisait de rester en retrait et d’etre pret si un ballon arrivait pour la mettre dedans ».