Ce 9 mai 2023 est à marquer d’une pierre blanche dans le processus de création du nouveau stade de l’AS Roma !
C’était attendu, et c’est enfin arrivé: l’Assemblée du Capitole a reconnu le Projet du Stade de l’AS Roma comme d’intérêt public, à la quasi-unanimité. Il n’y a en effet eu aucun vote « contre » le projet.
Ce vote favorable permet au Club de la Capitale de préparer l’étape suivante, à savoir de soumettre un projet définitif à la Conférence des services en y incluant les modifications techniques retenues par la Ville. Passé l’étape de la Conférence des services, la Mairie de Rome devra de nouveau être sollicitée pour approbation finale.
Comme suspectées, les modifications techniques sont liées au trafic et à l’acoustique. Il s’agira en effet d’augmenter les places de stationnement, modifier le réseau routier de secours, et notamment vers l’hôpital Pertini. La Roma devra également régler le problème lié au bruit qui pourrait porter préjudice à l’hôpital PERTINI.
Il ressort également que le Club de la Capital devra supporter seul la construction du Stade, mais également devra également supporter les coûts liés à l’expropriation des terrains privés. Il faudra également faire face au problème d’expropriation car, en effet, certains citoyens futurs expropriés ont déjà fait savoir qu’ils se battront pour préserver leurs droits (notamment financiers, ndlr)
Les mots du Maire de Rome, Gualtieri : « Je remercie tout le monde pour le travail accompli sur un dossier aussi décisif pour notre ville, projet qui traine depuis trop d’années. Aujourd’hui, nous nous préparons à exprimer l’intérêt du public pour une proposition présentée par l’AS Roma pour construire un stade de football. […] Pas un euro d’argent public ne sera dépensé pour le stade. 528 millions viendront de particuliers pour la construction. Un stade sera construit qui aura les normes de qualité les plus élevées, ce qui contribuera à la régénération et au développement urbain avec des infrastructures, des parkings, des espaces verts, des parcs publics. […] Nous sommes sûrs que ce sera un modèle de partenariat public-privé. Nous voulons démontrer que Rome est une ville où les choses peuvent être faites et surtout bien et dans certains délais, en parlant peu et avec une culture du résultat« .
