José Mourinho s’est exprimé suite à la victoire 1-0 face au Bayer Leverkusen à l’Olimpico ce jeudi 11 mai 2023 pour le match aller des demi-finales d’Europa League.
Il y avait beaucoup de joueurs blessés et de joueurs pas à 100% physiquement. Comment arrivez vous toujours à tirer le meilleur de votre équipe lors de soirées comme celle-ci?
« Le mérite revient aux garçons, ils ont cette mentalité, cette envie, cette empathie, qui est un mot que je répète souvent, ils ont ce sens des responsabilités qui les amène à vouloir tout faire pour rendre les fans heureux. Nous avons eu de grands moments, mais aujourd’hui de Trigoria au stade… les gens dans la rue, l’émotion que les personnes ont montrée… Tout cela, même pour quelqu’un comme moi qui a plusieurs kilomètres derrière moi, te fait te sentir à l’intérieur de cette aventure. Les garçons répondent bien ».
« Ce n’était évidemment pas un match facile, aussi parce que, intellectuellement, c’était un match difficile : c’est difficile de jouer contre eux, c’est difficile de rester concentré pendant 90 minutes, c’est difficile de jouer pour gagner. Savoir que le moment où ils peuvent vous tuer, c’est quand vous perdez le ballon est émotionnellement très difficile pour les garçons. Mais ils ont réussi à gagner cette première mi-temps ».
Vous avez utilisé le mot garçon : il y a un garçon de 21 ans de Rome qui aujourd’hui a décidé de la soirée : combien de José Mourinho y a-t-il dans cette croissance ?
« Je pense qu’il y a plus des parents d’Edo, de sa famille, que de moi dans cette croissance. C’est un garçon d’une éducation extrême, avec une formation intellectuelle, académique, un professionnel qui a l’air d’avoir 30 ans. Avec humilité, il a grandi petit à petit : l’an dernier il est entré à cinq minutes de la fin, cette année avec vingt, trente minutes et en jouant quelques matchs en tant que titulaire, progressant également du point de vue du contrôle émotionnel dans le match. Ce que j’ai fait, c’est mon travail, qui est d’aider les joueurs à grandir. Pourtant, je vous dis pour de vrai que, sans connaître les personnes, pour être un garçon comme ça, il a certainement une famille du plus haut niveau ».
La dernière question sur Dybala et Wjinaldum, car vous devez aussi gérer certaines situations physiques…
« C’est dur, c’est dur. C’est dur pour moi, c’est dur pour tout le monde. La peur de se blesser et en même temps le besoin de les avoir en option… c’est vraiment dur. Mais Dieu merci, ils ont joué cette partie du match. Je ne leur ai pas encore parlé, mais en l’absence de choses sérieuses, nous verrons si jeudi prochain ils pourront avoir plus de minutes pour nous ».
