Ranieri : « Nous devons rendre fiers nos tifosi, et concernant ma gestion de Pellegrini… ».
Claudio Ranieri s’est exprimé en conférence de presse à 48h du match contre l’Atalanta. Match qui se jouera ce lundi 02 décembre à 20h45 pour le compte de la 14è journée de Serie A.
Contre l’Atalanta, reverra-t-on le meme type d’équipe sur le terrain ? A savoir, une défense à trois et deux attaquants derrière Dovbyk ? Ou mettez-vous un milieu de terrain supplémentaire ?
« Ce sera l’un ou l’autre… Je crois qu’il faut parler de l’Atalanta. Je l’ai déjà dit lors d’une rencontre à Parme avec Sacchi et Capello, j’ai dit que l’Atalanta était la fierté de nous, Italiens, car ils jouent d’une manière merveilleuse. Je pense que nous affrontons la troisième équipe consécutive avec cette philosophie, toujours attaquer, aller verticalement. Le Napoli de Conte en est au début, au quatrième mois de sa gestion. Tottenham, malgré son système différent, a cette mentalité de toujours attaquer. L’Atalanta est cette machine parfaite, félicitations au président Percassi. Au cours des quatre premières années, il a déclaré « nous devons nous sauver », mais entre-temps, ils ont grimpé de plus en plus dans le classement. Et maintenant, ils essaient à juste titre de faire de leur mieux. C’est-à-dire d’aller de nouveau en Ligue des champions l’année prochaine, améliorant ainsi le championnat précédent ».
« Nous allons affronter une équipe que j’oserais qualifier de parfaite, même si la perfection n’existe pas. Et nous, nous avons vu une lueur, une lueur de lumière. J’ai vu contre Tottenham des joueurs vouloir intensément quelque chose de positif. Je crois qu’en ce moment, nous devons rendre nos fans fiers de ce que nous pouvons faire. Nous ne sommes pas aussi bien que je le souhaiterais, car ce n’est pas possible après une semaine, dix jours de travail, ce n’est pas possible d’avoir tout tout de suite. Mais voila, les notes négatives qu’il y a eu à Naples, au-delà des erreurs commises, je leur ai dit « Je ne vous ai pas demandé de rester en défense, mais de répondre coup pour coup ». Ils ont compris, ils ont reçu le message et contre Tottenham ils l’ont fait. C’est vrai, nous aurions pu encaisser un but sur deux ou trois contre-attaques, et nous devons améliorer nos mesures préventives, tout n’était pas parfait, mais nous avons bien fait ».
« On nous a annulé trois buts, venant de trois tir cadrés. J’aime ça, rendre les fans fiers de ce que nous faisons. Alors, actuellement, nous pouvons gagner ou perdre, mais nous devons avoir cette vision. Nous allons affronter une équipe qui, depuis le 24 septembre – jour de la défaite contre Côme – a enregistré 10 victoires et 2 nuls, marquant 35 buts, soit près de trois en moyenne par match. Les gars… c’est beaucoup. Ils sont premier pour les buts marqués, premier pour les occasions de but, troisième dans la verticalisation du jeu, premier pour les tirs cadrés, deuxième pour les centres, premier pour les récupérations de ballon… Ils te mangent. Eh bien, je ne veux pas voir mes joueurs se faire manger. Je veux voir un grand match lundi. C’est ce que j’espère et j’encouragerai les joueurs à le faire ».
« Lors du dernier match à domicile, nos supporters sont partis tôt, donc j’aimerais qu’ils restent comme ils l’ont fait à Londres, contre Tottenham. Ensuite, nous aurions aussi pu perdre et ne pas marquer le but à la 90e minute ou au moment où nous l’avons fait. J’aimerais qu’ils quittent le stade en sachant qu’ils ont vu les joueurs faire de leur mieux, c’est mon souhait. Au-delà du système de jeu, je le dis souvent, on peut le mettre sur papier, comme je le fais souvent, mais il est mobile. C’est la chose la plus importante. J’ai beaucoup parlé, mais je voulais l’expliquer. ».
Après le match de Londres, les supporters ont retrouvé le moral et se sont reconnus dans cette équipe. Quelle est l’importance de cela ?
« C’est très important. J’ai déjà dit aux joueurs que c’était à eux de faire en sorte que nos tifosi retombent amoureux d’eux, car ils sont magnifiques. Et, à juste titre, lorsque les choses ne vont pas bien, ils disent certaines choses qui doivent être faites. Nous devons donc faire de notre mieux. Et nos tifosi comprennent si vous faite de votre mieux ou non ».
Vous avez récupéré un joueur polyvalent : Saelemaekers. Quel est, selon vous, le meilleur poste pour déployer le Belge ? Et dans quelle mesure est-il important d’avoir un joueur aussi flexible ?
« Nous, les entraîneurs, recherchons toujours des joueurs qui savent interpréter plusieurs situations. Je lui ai parlé, il aime beaucoup être placé haut au centre gauche, mais de la même manière il peut aussi être sur l’autre flanc. Je vois Salememaekers projeté vers l’avant, mais devant ensuite aider l’équipe dans la phase défensive. J’ai dit à Dovbyk de ne jamais revenir en arrière, mais il a fait un retour incroyable en seconde période. Il s’est retrouvé à anticiper le dernier homme qui lancerait la contre-attaque. S’il le fait une fois, j’aime ça, mais il n’est pas obligé de toujours courir après l’adversaire. Saelemaekers est un joueur qui revient, il ne dispose pas de 90 minutes, mais on a vu comment il jouait toujours en tête-à-tête. C’est lui qui a donné la passe clé à Angelino ».
Vous avez parlé de l’Atalanta et de son évolution, est-ce le type de projet que la Roma doit faire ? Est-ce un modèle de l’Atalanta que la Roma doit suivre pour redémarrer dans les prochaines années ? Je vous le demande également en votre qualité de manager, même dans le choix du prochain entraîneur. Selon vous, Faut t-il un profil à la Gasperini ?
« Cette question est un peu… Je dis que j’aime le modèle Atalanta. Nous nous rapportons toujours à notre vision. Désormais, tous les joueurs de tennis veulent ressembler à Sinner. Et tout le monde dans le football dit qu’il faut faire comme l’Atalanta. Atalanta est un model, qui pourquoi pourrait aussi être pris comme modèle. Chacun avec ses propres caractéristiques ou difficultés. C’est une équipe qui est pas à pas devenue un emblème de l’Italie. Quand je vois les coupes, j’espère que nos équipes iront toujours le plus loin possible, pas seulement l’Atalanta. C’est important ».
« C’est un modèle qu’ils ont su créer, qu’ils ont construit à partir de la base. Si je me souviens bien, Gasperini n’a pas non plus bien fait lors des 5-6 premiers matchs. Mais au final il a créé, l’équipe s’est épanouie, il a amélioré son jeu, à pris des joueurs qui ailleurs n’étaient pas aussi performants qu’à l’Atalanta, ce qui signifie que l’entraîneur a eu un grand mérite dans tout cela. Il faut tirer notre chapeau et féliciter toute la Società. Du père Percassi, à son fils qui était l’un de mes joueurs à Chelsea, en passant par l’entraîneur, à tous ceux qui rament dans la même direction ».
Mais y’a-t-il une base pour créer un tel modèle ?
« Eh bien, nous avons des joueurs que nous essayons maintenant de ramener à leur beauté, puis ce sera l’entraîneur qui nous dira ceci oui, celà non. Et nous ferons tout notre possible pour essayer de lui plaire. Il y a une chose que les Anglais disent souvent : Rome ne s’est pas faite en un jour. Nous sommes Rome, Romains, donnez-nous encore un peu de temps… ».
Etes-vous très différent de Gasperini en tant qu’entraîneur ? Et, je vous le demande, pensez-vous que vous auriez mérité de gagner plus ?
« Gasperini ? ».
Non, je parle de vous deux.
« Pour Gasperini, oui, avec certitude. Personnellement, j’ai fait mon parcours, et j’0en suis très content. Chacun de nous sait quand il est arrivé dans une équipe, ce qu’il a trouvé, le moment historique de ce club, donc je suis super satisfait de mon parcours. Quant à la différence entre moi et lui, en quel sens sommes-nous différents ? Tu veux dire pourquoi je suis toujours calme sur le banc ? C’est parce que tu ne me vois pas dans les vestiaires… ».
En termes de style offensif, Gasperini est considéré comme un entraîneur qui joue toujours homme contre homme.
« Aujourd’hui, il y a beaucoup de fils de Gasperini qui jouent de cette façon. Je suis un entraîneur qui essaie de faire de son mieux avec les joueurs dont il dispose. Je n’ai pas de système défini, ce sont mes joueurs qui le définissent. J’essaie de les mettre presque tous à leur meilleure place. Bien sûr, à certains, je dois demander un travail supplémentaire car ce n’est pas vraiment son poste. Je me sens comme un entraîneur qui parvient à faire ressortir le meilleur de chaque joueur. Aussi parce que de partout où je suis parti, mes successeurs n’ont pas fait mieux que moi. J’ai cette présomption à 73 ans. ».
Je voulais vous poser des questions sur la gestion de Dybala et Pellegrini. Pouvons-nous voir l’Argentin meme si ce n’est pas pendant les 90′ ? Et concernant Pellegrini ? Quel est votre plan ?
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« J’évalue entraînement de Dybala après entraînement. Nous savons que le garçon peut avoir des problèmes et je dois être prêt à prévenir ces problèmes ».