Tiago Pinto à 360° : le mercato, Zaniolo, Zyech, Mourinho, Smalling…
Comme de coutume depuis quelques sessions, Tiago Pinto est venu répondre aux journalistes quelques jours après la fermeture de la fenêtre mercato d’hiver 2023.
Après Roma-Empoli, Mourinho a déclaré « J’aurais pu partir mais je suis resté ». La Sociéta avait elle connaissance de cette possibilité en décembre ? Et êtes-vous satisfait du montant de la vente de Nicolò Zaniolo ?
« Concernant la première question, nous étions au courant de ce qui se passait, mais nous sommes évidemment ravis qu’il ait décidé de continuer, car cela signifie qu’il croit au projet. Et toutes les autres considérations sont des choses dont nous parlons entre nous, comme l’entraîneur l’a également dit publiquement. Ce sont des questions qui préoccupent le Club ».
« Sur Zaniolo, vous connaissez la façcon dont cette négociation s’est terminée, vous me connaissez, je ne cache jamais mes responsabilités : je pense que si vous me posez la question de savoir si je pensais que j’obtiendrais plus d’argent pour Zaniolo, la réponse est oui. Et la preuve en est, il y a une semaine, nous avions une offre considérablement plus importante ».
« Mais avec tout ce qui s’est passé, nous sommes arrivés à cette solution. Ce qui au final n’est mauvais pour aucune des deux parties. Si vous me demandez si je suis vraiment heureux, la réponse est que je ne le serai jamais. Si vous me demandez s’il n’était pas possible de faire mieux, j’ai des doutes ».
Après Roma-Empoli, Mourinho a déclaré que si les titulaires avaient joué avec Cremonese, la Roma n’aurait pas battu Empoli. Les fans se posent souvent la question, dans la campagne mercato de la Roma, les joueurs sont-ils choisis d’un commun accord ? Est-ce qu’ils ont tous été approuvés par l’entraîneur ?
« C’est aussi une grande question : je pense qu’il y a plusieurs questions en une. La première chose que je veux dire, c’est que, même si le conflit entre moi et le coach est souvent recherché, et qu’il est normal que vous trouviez phrases sorties de leur contexte d’où ressort ce conflit, nous travaillons chaque jour pour que le bien de Rome. Nous déjeunons ensemble tous les jours. Par conséquent, ce n’est pas cette conférence de presse qui pourra vous donner l’idée que nous jouons pour des équipes différentes ».
« Ensuite, ce n’est pas la première fois que je le dis, et je le répète : ce n’est pas un hasard si au cours des trois ou quatre dernières saisons, l’équipe championne d’Italie a quitté prématurément la compétition européenne. Je pense que nous, et aujourd’hui je parle en tant qu’Italien, aurons beaucoup de travail à faire sur le calendrier, pour protéger les équipes qui jouent en Europe. Et voyons ce qui se passe avec l’Atalanta et la Fiorentina lorsqu’elles jouent ou non en Europe. C’est un thème qui va au-delà du thème de l’équipe d’où je viens. Donc, je dirais qu’en Italie, avec un championnat aussi compétitif, ce n’est pas très facile de jouer tous ces matches, car il y a 38 jours de match et les matchs en milieu de semaine posent souvent problème ».
« Au sujet des joueurs pris, je pense que dans l’interview que j’ai faite en janvier, j’ai été clair à ce sujet : dès le premier jour, j’essaie toujours de créer une harmonie sur les joueurs pris. Bien sûr, aucun de nous ne peut dire qu’il a tous les joueurs qu’il veut. Parce que nous connaissons tous les limites de la Roma, nous connaissons tous les enjeux auxquels nous sommes contraints, mais nous n’avons pas engagé de joueur sans l’avis de l’entraîneur ».
« J’essaie toujours d’avoir cette ambiance « consensuelle », mais c’est différent de dire que Mourinho ou Tiago Pinto ont tous les joueurs qu’ils veulent. Parce que ce n’est pas comme ça, parce qu’aujourd’hui on n’est pas capable de faire ce type de mercato ».
« Mais pour approfondir encore la question, je n’ai pas peur devant vous d’assumer l’entière responsabilité des joueurs qui n’ont pas bien joué à Rome. Pour simplifier votre travail : tous les joueurs qui n’ont pas bien joué sont à 100% sous ma responsabilité. Donc, nous avons nos contraintes, des enjeux que vous connaissez, nous essayons de faire un bon travail, avec moi, avec les scouts, avec le coach et, bien entendu, moi, en tant que directeur, quand les choses ne vont pas bien, j’en assume l’entière responsabilité ».
« J’ai peut-être une vision différente de la vôtre, parce qu’il y a des joueurs embauchés pour faire la différence et il y a des joueurs embauchés pour être remplaçants et d’autres pour une perspective de quatre ou cinq ans. Et cela n’est souvent pas évalué. Évidemment, l’évaluation des journalistes et des fans se fait chaque semaine ».
« Mais, pour être clair, je ne veux pas me cacher derrière quoi que ce soit. Vous parlez souvent de Vina et de Shomurodov : ils sont à 100% sous ma responsabilité ».
Êtes-vous satisfait de la façon dont le mercato de janvier s’est terminé vu les difficultés rencontrées ? Si Zaniolo avait été vendu lors du mercato ouvert, aurait t-il été remplacé étant donné qu’avec également le départ de Shomurodov, la Roma manque peut-être de ressources en attaque, Solbakken ne pouvant pas jouer en Europe.
« Objectivement, satisfait ? je dis non. Dans toutes les autres fenêtres de mercato, je suis venu ici et j’ai dit avec confiance que je sentais que l’équipe s’était améliorée. Aujourd’hui, je ne peux pas me cacher et je ne peux pas dire la même chose. Nous avons perdu trois joueurs et en avons récupéré deux. Nous nous attendons tous à ce que la récupération de Gini devienne un renfort auquel nous ne nous attendions pas. J’assume la responsabilité de ne pas pouvoir dire ce que j’ai dit lors des précédents mercato ».
« Mais il y a deux autres choses à dire, la première est l’effet Zaniolo, une situation assez difficile à gérer. Avec les enjeux que nous avons, si nous l’avions vendu, nous aurions trouvé une solution, qui avait été identifiée, qui aurait plu à tout le monde et qui aurait fait grandir l’équipe, une ressource importante, mais nous n’avons pas pu faire quoi nous voulions. Avec les limites que nous devons respecter, c’est devenu une fenetre plus difficile ».
« Je suis vraiment désolé de la situation de Solbakken mais cela nous permet de comprendre que cette histoire de FFP n’est pas une blague, mais une vraie chose. Je ne veux pas me cacher, je pense que FFP est important pour la pérennité de clubs comme la Roma. Mais il est évident que cela rend le mercato difficile. Avec l’offre que vous connaissez tous de Bournemouth, nous aurions pu faire un transfert important pour renforcer l’équipe ».
« On n’a pas réussi, j’en assume la responsabilité, mais il y avait aussi des choses que je ne pouvais pas changer. Mais je suis honnête, à la première question je dis que je ne suis pas totalement satisfait, mais à la deuxième et dernière je dis que le mercato est important pour moi à 20-30% ».
« Je fais confiance à 100% à l’entraîneur, au staff et aux joueurs que nous avons. Nous avons du chemin à parcourir et les conditions pour bien faire jusqu’au bout ».
Donc, si Zaniolo avait accepté l’offre anglaise lors du mercato ouvert, un renfort serait arrivé ?
« Oui, je ne veux pas dire qui, par respect pour lui et pour le club qui l’a pri, mais oui. Nous avons tout cherché dans un laps de temps serré. Il y avait encore 15 jours de mercato à partir du moment où Nicolò a décidé de partir mais je ne veux pas passer toute la conférence de presse à parler de Nicolò. A partir du moment où un joueur qui était aimé comme lui dans cette ville prend la décision de ne plus vouloir s’entraîner et jouer pour la Roma, je pense que nous avons au final réussi à régler les choses comme nous étions censés le faire. ».
Il y a deux joueurs dont les contrats expirent en juin, Smalling et El Shaarawy. Quelle est la situation? Y a-t-il une volonté d’aller de l’avant avec les deux ?
« Ce sont deux situations différentes car la situation contractuelle est différente. Jusqu’en mai, Chris a le droit de dire ce qu’il veut faire. Avec Stephan c’est l’inverse, le Club a le droit ».
« Je pense que les deux joueurs s’en sortent très bien. Nous avons des contacts avec l’agent de Chris sur le désir de continuer ensemble, mais je pense que tout le monde comprend que malheureusement le mercato ne s’est terminé qu’aujourd’hui, et maintenant nous avons plus de temps pour régler les choses. Mais n’oubliez pas que je joueur à son mot à dire dans l’affaire, ce n’est pas seulement notre responsabilité. Je pense qu’il est clair pour tout le monde que la volonté est de continuer ensemble. Ensuite, nous verrons ce qui se passera ».
Jusqu’à présent, vous avez répété trois fois le mot « enjeux » sur le fair-play financier et le fait d’etre dans la même équipe que José Mourinho. Mais, en écoutant ce que dit le mister sur le mercato, je vois des différences. Pouvez-vous expliquer les stratégies du mercato de la Roma pour les prochaines années ?
« Pour un directeur sportif, il est plus facile de prendre des joueurs. Ce n’est pas bon pour mon image de devoir à chaque fois faire référence aux enjeux, au fair-play financier ou de dire que je ne veux pas me cacher. Je le dis parce que je le sens, et parce que je ne doute pas que dans trois ou quatre ans, la Roma sera un club plus solide qu’aujourd’hui. Elle aura un pouvoir différent sur le mercato, qu’elle n’a pas aujourd’hui. Mais nous devons emprunter ce chemin car il n’y a pas d’autre moyen ».
« Alors quand je parle de fair-play financier et des enjeux, je ne le fais pas pour cacher ou justifier mon travail : je suis le premier à dire que ce travail doit être fait. Parce que quand je quitterais Rome, plus que les messages sur les réseaux sociaux, je veux être sûr de laisser Rome dans une meilleure situation que celle dans laquelle je l’ai trouvée ».
« Deuxième point, vous avez vu que dans toute l’Italie rien n’a été fait sur le mercato de janvier. Ce n’est pas seulement un thème de Rome : c’est le football italien. Malheureusement, aujourd’hui, il est très difficile de rivaliser avec la Premier League. Donc, quand on me demande si la Roma aura la capacité de se placer devant d’autres clubs à l’avenir, ce sera toujours difficile. Parce qu’aujourd’hui, vous voyez qu’en Premier League, n’importe quel club à partir de la 10e place a plus de pouvoir économique que n’importe quel club italien ».
« Mais je suis convaincu que si nous faisons bien ce travail avec les propriétaires et avec l’UEFA, nous aurons la capacité d’avoir une équipe qui peut concourir pour quelque chose d’important, qui joue en Ligue des champions et qui peut choisir les joueurs qu’elle veut embaucher. Mais, pour le moment, nous devons emprunter ce chemin ».
Mourinho est-il au courant de tout cela ?
« Il est le premier à savoir, quand il parle du mercato, quand il fait les réflexions qu’il a faites. Quand vous voulez attiser ce conflit, c’est qu’il connaît ces enjeux. Je ne suis pas contre la motivation derrière ces lignes directrices, mais il est clair que nous devons les suivre ».
« Donc – je le répète – je ne veux pas encore parler de Nicolò, mais il est clair que le refus de Bournemouth est une situation qui nous a également mis en difficulté par rapport à ce plan stratégique, car nous savons clairement que nous devons atteindre certains objectifs, et avec cette offre, nous aurions été plus près d’y arriver ».
« Mais, je le répète, grâce aussi aux qualités techniques et humaines de l’entraîneur et des joueurs, nous parvenons à réaliser ce plan de l’UEFA, mais nous avons aussi réussi à faire quelque chose sur le terrain. Nous n’avons pas gagné le Scudetto, mais ce n’est pas comme si nous n’avions rien gagné non plus ».
« Pour mon image, il aurait été plus facile de me plaindre, de trouver des excuses et d’engager des joueurs, mais je suis là pour faire du bien à la Roma. Et le jour où je partirai, je suis sûr que je le laisserai mieux que je ne l’ai trouvé ».
L’été dernier, l’effectif de la Roma regorgeait d’ailiers et cette année, en janvier, la patrouille s’est éclaircie. Entre les blessures de Spinazzola, l’affaire Karsdorp, la vente de Vina. Est-ce un choix de votre part de faire avec les ailiers qui sont actuellement en rose, ou est-ce que l’enjeu du fair-play financier y est pour quelque chose dans ce cas aussi ?
« Vous connaissez parfaitement la façon dont l’équipe joue. Dans le rôle que vous avez mentionné, nous avions Spinazzola, Zalewski, Vina et aussi El Shaarawy. D’un autre côté nous avions Celik et Ricky (Karsdorp, ndlr) et Ricky est là. Ensuite, vous savez que nous jouons d’une manière différente devant, c’est-à-dire pas avec les arrières latéraux ouverts : dans cet espace, nous avons Dybala, Pellegrini, Volpato et Solbakken. Je ne pense pas qu’il y ait un manque d’externes comme vous l’avez dit ».
« Au sujet de Vina : je l’ai reconnu publiquement à la fin du mercato, il nous manquait un défenseur central car on joue à trois, on n’en avait que quatre et c’était un joueur qui pouvait nous donner un coup de main dans ce rôle ».
« Pour essayer de regagner la valeur marchande de Vina et en même temps essayer de rééquilibrer un peu l’équipe, on a réussi à l’envoyer en prêt et à faire venir un défenseur central aux caractéristiques différentes en prêt qui peut nous prêter main forte et, sous cet aspect équilibre l’équipe. Je pense que personne ne nous manque ».
Alors Karsdorp est à disposition ?
« Je pense que nous comprendrons cette situation sous peu, mais à la fin du mercato, Ricky est ici. L’entraîneur a également parlé un peu publiquement de la situation et, comme je l’ai toujours dit, les intérêts de la Roma sont plus importants et, certainement qu’on saura bientôt s’il est disponible ».
Vous êtes la seule voix de l’entreprise avec laquelle nous pouvons nous identifier, car nous n’avons jamais eu de conférence de presse avec le président. Je vous pose une question que je devrais peut-être poser au Président : pourquoi Mourinho a-t-il demandé une rencontre avec les propriétaires ? Avez vous les moyens de l’organiser ? Y’a la possibilité ou la crainte qu’il parte si la Roma n’atteignait par la Ligue des champions?
« Au sujet de la propriété, qu’il s’agisse de parler ou non, ce qu’il faut souligner, ce sont tous les investissements réalisés en deux ans et demi, tout le travail qu’ils font chaque jour pour rendre les Roms plus solides et plus forts. Ils disent depuis le premier jour qu’ils aiment travailler plus que parler. Je ne vois pas d’aspect à critiquer là-dedans. Et je peux vous dire que le plus souvent, je parle parce que je le dois. Bien sûr, nous avons aussi le devoir d’expliquer aux gens ce que nous faisons, et c’est pourquoi nous organisons ces conférences de presse ».
« Au sujet de la rencontre avec l’entraîneur, je ne me souviens pas qu’il ait demandé publiquement. On a tous une bonne relation, on se parle souvent : José Mourinho c’est José Mourinho, ce n’est pas n’importe quel entraîneur, et il n’a pas besoin de demander publiquement une rencontre. Je le répète, je comprends qu’aujourd’hui, c’est peut-être un thème que vous recherchez, parce que c’est un thème, mais il y a une relation que nous avons et il y a d’autres endroits pour discuter de ces situations ailleurs qu’ici ».
« Au sujet de la Ligue des champions, ni moi, ni Mourinho, ni l’équipe n’avons besoin de pression supplémentaire. Nous savons tous que, dans le monde du football, jouer ou non la Ligue des champions est une chose différente. Mais l’équipe, jusqu’à présent, rivalise pour gagner tous les matchs. À la fin de la saison, nous ferons le calcul. Je n’ai pas envie de dire à 100 %, si on va en Ligue des champions, le scénario A se produit et si on n’y va pas, le scénario B se produit. Il y a beaucoup de variables entre les deux, qui peuvent changer ».
« On est évidemment désolé pour la Coppa Italia, mais à mon avis l’équipe va bien, les joueurs travaillent bien, ils ont la bonne attitude, motivés par le coach. Et ils n’ont pas besoin de plus de pression qui vient du fait que si nous allons en Ligue des champions, nous aurons un avenir heureux, sinon nous rentrerons tous chez nous. Le foot n’est pas comme ça ».
Revenons à Zaniolo : étant donné qu’en été, vous avez dit que l’un des premiers rendez-vous à l’ordre du jour de l’été était le renouvellement de Zaniolo. Qu’est ce qui ne s’est pas bien passé ? Y a-t-il eu une réunion ? Était-ce une question d’exigences trop élevées vis-à-vis du joueur ? La demande de transfert du joueur à la mi-janvier était-elle un coup de tonnerre ou ces demandes ont-elles déjà été faites cet été et ne se sont ensuite pas matérialisées ?
« Avec toute l’humilité que je peux avoir, si quelqu’un, après tout ce qui s’est passé en janvier ou ce qui s’est passé avant, pense qu’il est parti faute de renouvellement, c’est que quelque chose ne va pas dans le jugement que nous avons (sur le sujet, éd.). Car, je le répète, Nicolò était aimé de cette ville comme peu d’autres joueurs. Quand il en arrive à refuser de porter le maillot de la Roma, à ne pas vouloir jouer pour la Roma, c’est quelque chose qui dépasse toute négociation ou prolongation ».
« Mais je ne me cache pas de la question que vous avez posée. Si vous regardez la Serie A et si vous regardez les équipes les plus importantes, combien de joueurs importants ont quitté les grandes équipes en transfert gratuit ? Sans les nommer, il y en a eu tellement. A Rome, heureusement, il n’y en a pas eu beaucoup d’aussi importantes ».
« Évidemment, quand on parle de prolongation, il y a toujours une négociation à faire. Il y a la demande du joueur, le travail de l’agent, ce que le club veut faire et aussi la performance sur le terrain. Et, bien sûr, même si nous avons de bonnes relations et continuons d’avoir de bonnes relations avec l’agent, nous n’avons jamais vraiment été d’accord sur ces points ».
« Je vais donner un exemple : moi aussi je pourrais penser à gagner X€, peut-être que je pense que je suis très bon et je pense que je dois gagner X€. Mais si un jour je quitte la Roma et que les seuls clubs qui font une offre pour moi sont Bournemouth et Galatasaray, peut-être que nous devrons alors penser que quelque chose ne va pas ».
« Je le répète, je veux respecter tout le monde, j’accepte toutes les critiques sur mon travail, on parle beaucoup des prolongations, l’un renouvelle ou l’autre ne renouvelle pas : le thème des contrats est toujours le même. Mais après tout ce qui s’est passé avec Nicolò… Je ne peux pas mieux l’expliquer ».
Qu’est-ce qui vous a le plus déçu dans le comportement de Zaniolo ? Et y avait-il une chance d’arriver à Ziyech ?
« L’histoire des clubs est faite par l’entraîneur et les joueurs. Je ne veux pas dire maintenant que tous les problèmes de Roma ont été créés par Nicolò. Évidemment, comme tous les supporters de la Roma, j’ai été un peu déçu par l’attitude. Mais maintenant, il y a une autre page devant nous : la Roma est plus grand que moi, Zaniolo et que tout le monde. Et c’est la chose la plus importante ».
« Je ne voulais pas passer toute la conférence de presse à parler de Nicolò, car maintenant toutes les dynamiques sont connues. Sur Ziyech, comme je ne suis pas doué pour mentir, c’est vrai qu’on avait parlé à ses agents et à Chelsea. Ce n’était pas le joueur dont j’ai parlé plus tôt, mais c’était une des hypothèses. Je suis également désolé pour ce qui lui est arrivé à la dernière minute du marché des transferts, car c’était une situation difficile pour lui, mais c’est vrai que ceux qui nous ont surpris en train de rencontrer les agents de Ziyech avaient raison ».
Les matchs sont vraiment très captivant ces derniers temps .