Amoroma in Giro Ep11 : Tutti a Monza
Pourquoi n’y a-t-il pas de vrai amour sans souffrance ? Pour vivre vraiment, il faut accepter d’aimer, et donc de souffrir aussi.
Mercredi, 3 mai 2023, 20h34, on vient d’entrer au stade U-Power Monza, autres 407 km à rajouter au compteur de nos transferts cette saison . Au pire moment de notre équipe, où chaque voix de chacun de nous compte pour les hommes de José Mourinho.
Les raisons existent toujours, pour recommencer, pour être encore là, quand la Roma entre sur le terrain, nous sommes prêts à s’aligner à ses côtés, toujours à ses côtés. Un amour qui ne connaît pas d’arrêts, mais seulement un nouveau bagage à déballer et une tête à jeter au-delà de la déception. Ils sont arrivés à six cents et auraient pu être beaucoup plus, s’il y avait plus de tickets… Trop envie d’y être. Non pas pour paraître, mais pour réitérer combien leur soutien s’accroît dans les difficultés, malgré les extrémités des corps fatigués par un cumule de fatigue. Autant envie de chanter, de supporter..
Une nuit qui s’est terminée par un triple coup de sifflet amer. Mettre nos visages dans un échange de regards qui, on l’espère, pourra transmettre aux joueurs la volonté d’inverser le cap des romanisti. Ils l’ont prouvé à la U-Power, réalisant une autre fois, une performance sublime, de présence, encouragement et support… Paradoxal, penseront certains, pourtant ce sont justement ces enjeux qui tracent un sillon entre ce qu’il faut faire et ce qu’il vaut mieux ne pas voir. Ils l’ont répété haut et fort, levant les mains vers le ciel comme s’il s’agissait de drapeaux et battant le rythme comme des tambours :
Roma vinci per noi , per gli ultras…
Pour nous, il n’y a pas de différence entre un match et un autre, on est toujours là, derrière notre Roma ..
Amoroma in Giro Ep11 : Tutti a Monza