Vincent Candela : « Je n’ai pas compris certains choix de Mourinho, et concernant De Rossi… ».
L’Ex Giallorosso français Vincent Candela s’est exprimé dans les colonnes de la Gazzetta Dello Sport, donnant son avis sur le départ de Mourinho et l’arrivée de De Rossi.
Surpris par le limogeage de José Mourinho hier ?
« Oui, je ne m’y attendais pas. Mourinho était adoré des tifosi et la saison n’était pas encore perdue. C’est vrai, nous revenons de défaites contre la Lazio et Milan, mais maintenant nous avions trois matchs à notre portée. Si la Roma gagnait, elle serait de nouveau en lice pour la quatrième place, pour la Ligue des Champions. Et puis il reste encore une Ligue Europa à jouer. Les propriétaires ont leurs raisons, mais tout le monde est coupable : l’entraîneur, l’équipe et le club lui-même ».
« Il me semble qu’il n’y avait plus la bonne énergie, que chacun suivait sa propre voie : personne ne parlait après les matchs, personne ne voulait tirer le penalty à Milan. La motivation dans le football compte. Et puis j’ai vu des joueurs se disputer comme je n’en avais pas vu depuis longtemps ».
Comment évaluez-vous le travail de Mourinho à la Roma ?
« pour sa relation avec les tifosi, top. Il a fait en sorte que les gens aiment l’équipe encore plus qu’avant, avec un stade toujours plein. Du point de vue des résultats, c’est juste suffisant. Gagner la Conférence était une chose normale, la Roma était l’équipe la plus forte. Et même lors de la finale à Budapest, la Roma s’est montrée plus forte que ses adversaires. Là, par exemple, je n’ai pas compris l’utilité de Wijnaldum, qui était un joueur qui avait déjà l’esprit ailleurs. En championnat, nous n’avons jamais réussi à atteindre la quatrième place, nous aurions certainement pu faire plus ».
Où Mourinho s’est-il trompé ?
« Le jeu de ces dernières années a été décevant. Et puis le fait de toujours trouver une raison supplémentaire dans les défaites, c’est quelque chose qui ne m’a pas plu : le banc court, le fait de dire que sans Dybala l’équipe n’est plus la même, de traiter certains joueurs de traîtres. À mon époque, on ne pouvait pas dire ces choses, les problèmes se résolvaient dans le vestiaire. Et puis certains choix m’ont laissé perplex ».
De Rossi est-il prêt pour cette nouvelle aventure ?
« Daniele est le seul qui pouvait relever ce défi, après Mou, c’est maintenant à lui de garder l’enthousiasme au plus haut. C’est l’homme qu’il faut au bon moment, et comme je le connais, il a tout ce qu’il faut pour devenir un grand entraîneur. Je suis convaincu que la Roma ne finira pas neuvième au final, mais se battra jusqu’au bout pour la Ligue des Champions ».
