
De Rossi « Très satisfait du match, mais nous devons améliorer encore beaucoup de choses ».
Daniele De Rossi s’est exprimé suite à la victoire 4-0 de la Roma à l’Olimpico face à Cagliari. une troisième victoire synonyme de 9 points en 3 matchs face à des équipes de bas de tableau.
Quel aspect avez-vous le plus aimé et, qu’avez vous le moins aimé ?
« J’ai aimé le match, je suis très content. Ce que j’ai le plus aimé, c’est de voir sur le terrain les choses que j’avais le plus soulignées au cours de cette semaine pleine d’entraînement ».
« J’ai aimé la façon dont nous avons joué, mais évidemment, lorsque vous le déverrouillez si tôt, cela semble plus facile. Cependant, nous arrivions de deux matchs où nous avions marqué en premier, puis doubler la mise et il semblait que nous menions, mais nous avons souffert jusqu’au bout – La Roma menait 2-0 avant de concéder un but dans les 20 dernières minutes NDLR – Je suis donc heureux que nous ayons pu gérer le moment d’avantage et le moment de détente comme une grande équipe ».
Le meilleur match de Dybala, pas pour les buts, mais pour la façon dont il s’est intégré dans votre idée du football : libre de son placement. Et puis une mention pour le milieu de terrain, de plus en plus conscient de ses capacités. Pas seulement Pellegrini, qui a marqué : j’ai beaucoup aimé Cristante pour la façon dont il attaquait la zone adverse. Est-ce le début de la Rome que vous avez en tête ?
« Oui, remplir la surface adverse est un concept très important pour moi. Et pas seulement pour moi, mais pour toutes les équipes. Parfois les buts peuvent être un peu aléatoires, sur rebond, d’autres fois ils viennent de grands champions que nous avons dans l’équipe, comme celui sur le deuxième but ».
« Surtout quand joue Angelino, qui a un pied magique, j’ai demandé à Bryan d’entrer souvent dans la surface, parce qu’il l’a toujours fait. Peut-être plus à l’Atalanta qu’ici à Rome, mais c’est quelqu’un qui sait s’insérer. Cependant, ils ont tous su remplir la surface de Cagliari, se plaçant derrière leur défense. J’ai aimé ce que j’ai vu : en plus du milieu de terrain, la défense aussi, qui était attentive. Nous devons améliorer beaucoup de choses, mais je me considère satisfait de ce match ».
Trois schémas sur les coups de pied arrêtés : sur l’un vous avez marqué, sur l’autre vous avez obtenu le penalty et sur le troisième Dybala a failli marquer. Travaillez-vous sur ces choses ?
« Honnêtement, nous y avons travaillé un peu plus cette semaine. Auparavant, j’avais un peu moins de temps. C’est un schéma que nous avions fait à la SPAL avec Georgi Tunjov et Alessandro Murgia. Maintenant que nous l’avons fait, Inzaghi l’a vu (Roma-Inter c’est samedi, ndlr) et nous ne pouvons plus le faire ».
En phase défensive, qu’attendez-vous de Dybala ?
« Cela peut changer en fonction de l’adversaire que nous affrontons. Je lui demande un sacrifice. Mais nous évaluons aussi le sacrifice à lui demander, car lors du premier match, nous l’avons fait un peu trop courir après le latéral de Vérone et nous l’avons un peu fatigué, même si dans ce match-là, il n’était pas dans la meme condition, il n’allait pas très bien. Il faut donc essayer de le faire travailler, le faire revenir, le faire travailler sous le ballon, mais peut-être toujours dans la zone centrale, pour que, si le ballon est récupéré, il se retrouve dans une position plus adaptée à ses caractéristiques ».
Qu’avez-vous demandé à Cristante, en plus des insertions style Atalanta : lui demandiez vous de s’excentrer pour passer en 4-4-1-1 lorsque Dybala allait au centre.
« Nous lui avons demandé de s’abaisser un peu pour faire une sorte d’arrière latéral, pour construire à quatre, pour que Rick Karsdorp puisse monter et couvrir la largeur devant car il y avait leur cinquième et ainsi permettre à Paulo de jouer entre les lignes ».
« Évidemment, s’il s’abaisse, on ne peut pas non plus lui demander d’etre présent dans la surface. Parfois, il a pu le faire. C’est un joueur tellement intelligent qu’il sait gérer les moments du match. En seconde période, nous lui avons demandé de rester un peu plus bas, par mesure préventive. Il est trop intelligent, on n’a même pas besoin de lui parler : on le regarde et il a déjà compris »
J’imagine que vous avez vu l’Inter : un match comme celui-ci, si difficile, si stimulant, arrive-t-il au bon moment ?
« Tôt ou tard, ces matchs arrivent. C’est un moment de prise de conscience. Nous en avons même parlé trente secondes après le match. Il est juste de souligner les victoires, de célébrer les victoires, de maintenir un enthousiasme élevé, mais en réalité, nous n’avons fait que peu ».
« Arrive l’Inter, qui, selon tout le monde, est l’équipe la plus forte du championnat. Je le dis aussi. Rares sont ceux qui disent que c’est aussi l’équipe qui joue le mieux. Et à mon avis, nous faisons une injustice à Simone Inzaghi, car ils jouent très bien ».
« Seule Bologne joue aussi bien. Nous devons être notre meilleure version pour gagner le match ».
Tiago Pinto vous a beaucoup soutenu ces dernières semaines. Il était proche de vous. Mais il me semble que le feeling a dessuite été là avec la famille Friedkin non ?
« Tiago a été fantastique avec moi. Mais même maintenant qu’il est parti, je ressens toujours un soutien incroyable. Cet après-midi également, j’ai parlé avec Dan et ce n’est pas facile pour un jeune entraîneur de sentir les propriétaires vous soutenir et vous apporter le soutien qu’ils vous ont promis, puis continuer à vous l’apporter constamment, jour après jour ».
« Ici à Trigoria, je suis en contact très étroit avec Lina (la PDG Souloukou, ndlr), tous les jours, et nous travaillons pour bien faire les choses. Je me sens vraiment à l’aise ici. Tous m’aident ».
« Les choses biens qui se sont vues jusqu’à présent, je ne l’ai pas fait seul, mais aussi grâce à la confiance qu’ils m’ont accordée, à la crédibilité qu’ils m’ont donnée, dès le premier jour, aux yeux des joueurs ».
Photo de la soirée ❤️
