Mourinho : « Le nul ne m’intéresse pas, nous devons gagner et concernant… ».
José Mourinho s’est exprimé en conférence de presse à la veille du match contre le Servette Genève qui aura lieu ce jeudi 30 novembre 2023 à 21h00 pour le compte de l’avant dernière journée des phases de groupe de l’Europa League.
Depuis le match à l’Olimpico, le Servette a obtenu 8 victoires et un nul. À quel point pensez-vous que le Servette sera différent lors du match de demain ?
« La meilleure chose à faire pour le Servette serait d’envoyer la deuxième équipe demain et de se concentrer sur le match de dimanche, qui est très important pour eux. Nous voulons retrouver la première place, en marquant des buts qui sont importants (La Roma est derrière Prage au Goal average NDLR), car nous voulons la 1ère place du groupe ».
« Je sais que le Servette démarre fort à domicile, durant les vingt, trente premières minutes, mais espérons qu’ils auront un peu l’esprit tourné vers le championnat, car désormais la troisième place devrait leur revenir, même si à domicile, c’est une équipe à prendre en considération ».
À partir de maintenant, on aura besoin de toute l’équipe. Concernant ceux qui jusqu’ici étaient réservistes ou ont donné un peu moins : est-ce plus facile de jouer sur l’aspect psychologique, sur le mental ? De ce point de vue, le match de demain sera-t-il important pour apporter également des réponses pour l’avenir, lorsque ces joueurs seront remis en cause ?
« Demain, nous ne penserons pas aux buts à marquer, mais à gagner. Le match est déjà assez difficile comme ça. Si nous y parvenons demain et que le Slavia gagne aussi, lors du dernier match nous penserons à la différence de buts et là nous pourrons tout risquer : à la maison, devant nos supporters, avec le Sheriff qui sera déjà éliminé. L’objectif de demain est seulement de gagner ».
« Concernant la rotation des joueurs, j’ai eu une certaine expérience : malheureusement, la réponse n’a pas été celle à laquelle je m’attendais. Mais au-delà de Tammy et Kumbulla, qu’aujourd’hui je ne considère pas comme des joueurs mais comme des garçons que j’aime et à qui je souhaite une bonne récupération, au-delà d’eux deux, notre difficulté se situe en défanse : sans Smalling et sans avoir d’autres options ».
« Aux autres postes, il faut forcément faire confiance aux joueurs. J’ai déjà eu une bonne conversation avec le groupe. Nous sommes tous importants, nous avons deux matchs à l’extérieur en trois jours. Nous reviendrons à Rome vendredi et samedi nous irons à Sassuolo : nous aurons besoin de tout le monde ».
« C’est pour cette raison que j’apporterai quelques changements demain, et j’attends une réponse positive et qui seront sur le terrain, et qui n’ont pas l’habitude d’y aller, soient motivés et préparés, avec le sens des responsabilités pour entrer et réussir ».
« Demain, nous devons marquer trois points, car le nul ne signifie rien pour moi. Je n’ai pas peur d’arriver au dernier match pour gagner et me qualifier. Demain, nous devrons tout risquer pour gagner ».
Il y a trois joueurs qui doivent être gérés d’une manière particulière : Dybala, Pellegrini et Renato Sanches. Comment comptez-vous les utiliser ?
« Tous les trois ne joueront pas ensemble, tous les trois ne débuteront pas le match. Je dois faire un peu de gestion, le match de dimanche est aussi important. La gestion de Renato est évidente, car c’est un garçon avec cette histoire (clinique, ndlr). Lors du dernier match, Lorenzo a joué sa première heure depuis longtemps. Paulo revenait d’Argentine – et ce n’est jamais facile – et il a dû jouer environ 88 minutes. Je dois faire un peu de gestion avec eux ».
« Bove doit jouer 90 minutes, il doit faire un double marathon. Mais il faut avoir la force psychologique : celui qui joue doit tout donner, car – je le répète – un match nul ne signifie rien pour moi. Le nul nous qualifie, mais si nous ne nous qualifions pas demain, nous le ferons dans deux semaines à Rome. Le problème n’est pas la qualification mais la 1ère place. Je ne pense pas que nous perdrons demain ».
« Nous devons tout risquer pour gagner. Mais en même temps, nous devons penser aux joueurs auxquels vous avez pensé, et nous aussi ».
Pouvez-vous clôturer avec la condition de Mancini ? Et puis : le match de Prague vous a déçu à cause de l’attitude de l’équipe. J’imagine que vous avez également parlé aux joueurs de ce match, à titre d’exemple, pour ne pas le répéter ?
« Le match de Prague est inacceptable. Ok, le résultat n’a évidemment pas été bon pour nous. Mais au-delà du résultat, parfois un résultat négatif peut arriver, et l’équipe ne le mérite pas, j’ai vu le match depuis les tribunes et c’est dur… Il n’y avait pas de concentration, il n’y avait pas la bonne attitude. Nous savons tous que le derby a un poids émotionnel différent et c’est aussi, entre guillemets, votre faute (celle des journalistes, ndlr) car déjà dès le lundi précédant vous commencez à parler du derby quand il y a un match à jouer le jeudi, et peut-être que les personnes étaient un peu épuisé par la responsabilité du derby ».
« Cependant, ce fut un match horrible et inacceptable, et nous en avons également parlé aujourd’hui. Mais c’est du passé, demain est un autre match. L’adversaire sera difficile et le terrain sera un désastre : l’agronome est en vacances depuis trois semaines. Mais bon, passons à autre chose ».
« Mancini ? Nous n’avons personne d’autre si demain il me dit qu’il ne peut pas jouer. S’il se sent en capacité, il doit jouer, car nous n’avons pas d’alternative. Nous avons les trois actuels et attendons Smalling et Kumbulla. Malheureusement, Cristante, qui aurait pu y donner un coup de main, ne sera pas là. Mais allns de l’avant ».
« Espérons qu’en janvier Kumbulla et Smalling reviendront et que le directeur (Tiago Pinto, ndlr) parviendra à réaliser un miracle de gestion pour inscrire Kristensen et Azmoun sur la liste UEFA. Et plus il y en aura, mieux ce sera, car nous allons entrer dans une phase décisive de la saison ».