Quelle Roma avec Dan Friedkin ?
Qui est Dan Friedkin? Que va devenir la Roma sous la nouvelle direction? Quelles sont les ambitions du club désormais? Autant de questions que se posent l’ensemble des tifosi.
Dernièrement, les nouvelles têtes pensantes de l’AS Roma (Dan et Ryan Friedkin, Mr Watts, ainsi que Guido Fienga, ndlr) étaient à Londres afin de préparer les nouveaux objectifs et la nouvelle politique du club. D’après les informations émises par le Corriere dello Sport, la nouvelle direction souhaiterait adopter le modèle de gestion du Bayern Munich, c’est-à-dire que la Roma ait politique de maîtrise des coûts et une diversification des revenus. L’idée d’adopter le même système qu’une des plus puissantes équipes d’Europe est ambitieux. Néanmoins, cela ne sera pas de tout repos en raison de la situation financière du club. En effet, comme le rapporte le journal Il Tempo, la Roma clôture son bilan 2019-2020 avec une perte nette de 170 millions d’Euro, un chiffre énorme quand on sait qu’il s’élevait « à peine » à 139 millions en mars dernier (le bilan sera publié en octobre, ndlr).
Lignes directrices
Dès lors, avec de telles contraintes, les nouveaux dirigeants devront prioritairement déconstruire les restes de l’ancienne gestion, car c’est sur de bonnes bases que l’on construit quelque chose de solide. Pour y arriver, la Gazzetta dello sport met en évidence deux lignes directrices : arriver à 100 millions d’Euro de plus-values lors des trois prochaines sessions de mercato, et réduire la masse salariale de 25%. La meilleure manière d’y arriver sera de céder des joueurs, et principalement les plus coûteux. De son côté, le Corriere dello sport propose une liste de joueurs destinés à plier bagages cet été : Bruno Peres, Olsen, Alessandro Florenzi, Davide Santon, Cengiz Under, Justin Kluivert, Diego Perotti, Javier Pastore, Juan Jesus, Federico Fazio, Patrick Schick, Alexandar Kolarov et même Edin Dzeko, de plus en plus sur le départ. Coïncidence, il s’agit des plus hauts salaires, sauf Juan Jesus et Justin Kluivert.
Vendre pour créer à long terme est une chose, mais les dirigeants doivent aussi garder à l’esprit l’objectif à court terme : améliorer l’équipe, tant d’un point de vue défensif qu’en attaque. Et plus le temps passe, plus il sera difficile d’y arriver, compte tenu des lignes directrices et des joueurs sur le départ.
Personne ne peut faire de miracles, surtout vu l’état dans lequel le club fut laissé. Avec tout ceci, il ne faudra pas s’attendre tout de suite à une révolution. Rome ne s’est pas faite en un jour, et cette première saison sera plus que probablement « l’an zéro ».