
Ranieri sur Torino / Roma : « Nous avons tout donné, on quitte le terrain satisfait de notre parcours ».
Claudio Ranieri s’est exprimé sur DAZN après la victoire 0-2 de la Roma au Torino lors de la 38ème journée de Serie A 2024-25. Un match qui marquait également la fin de l’ère Ranieri sur la banc des Giallorossi.
La Roma nous a un peu surpris au début avec ce 4-3-3, avec Saelemaekers et Soulé sur les côtés, mais c’est justement sur cet axe que la Roma a remporté le match.
« Oui, j’ai vu qu’en deuxième mi-temps contre Milan, nous avions fait de bonnes choses, même s’ils jouaient à dix. J’ai alors expliqué comment jouer en 4-3-3 et quand jouer à cinq. En pratique, il y avait une double lecture : quand le Torino avait le ballon, nous pouvions jouer à cinq et quand nous étions en possession, nous jouions à trois devant ».
« Les garçons voulaient la victoire, et j’en suis content, car j’ai toujours dit depuis le début que jusqu’au dernier jour, jusqu’à la dernière seconde, nous devions nous battre et ensuite nous verrions ce que nous avions fait. Nous n’avons pas atteint la Ligue des Champions et je suis vraiment désolé pour les tifosi – je félicite la Juventus – mais nous avons tout donné. Et quand vous donnez tout ce que vous avez, vous quittez le terrain satisfait ».
Vous nous avez habitué à raconter de belles histoires de football. Je ne sais pas si vous etes d’accord, mais c’est encore une belle histoire avec cette Roma.
« Oui, c’est beau. Après, quand je combats, je ne pense pas à grand-chose, mais peut-être que dans quelques mois ou quelques années, je repenserai à ma carrière ».
Le choix du nouvel entraîneur dépendait-il de la Ligue des Champions ?
« Non ».
Comment vous et le club avez-vous réussi à ne pas révéler le nom de l’entraîneur ?
« C’est une chose incroyable. Bravo, tu connais vraiment ce qu’est la Roma (la question est de Luca Toni, actuellement présentateur sur DAZN) : tout le monde devient fou. Quand le président voudra le dire, je pense qu’il est juste qu’il le dise lui : c’est lui le propriétaire et il doit dire qui sera l’entraîneur de la Roma l’année prochaine ».
Avec vous, la Roma serait première au classement si le championnat avait débuté en janvier, alors qu’est-ce que cela signifie ? Que si vous étiez arrivé plus tôt, vous auriez pu viser plus haut ?
« Non, je ne pense pas ».
Votre arrivée à donner un électrochoc ?
« Oui, c’est ça, il y a eu un électrochoc, mais je ne pense pas qu’on puisse faire ce lien, car j’ai pris les rênes de l’équipe au pire moment, les garçons avaient le moral au plus bas, leur estime de soi était en berne. J’ai donc joué la carte de la facilité, en essayant de redonner confiance à tout le monde, de les rassembler et de leur donner la crédibilité qu’ils méritaient »
« J’ai eu de la chance, car les tifosi me connaissent, ils savent que je ne vends pas de fumée, ils savent que je dis la vérité 90% du temps, car je dis toujours que les seules personnes qui sont de plus grands menteurs que les joueurs sont les entraîneurs qui étaient joueurs. Mais ils savent qu’ils peuvent me faire confiance et ils m’ont aidé, car ils nous ont accueillis avec amour »
« Les deux premiers matchs ont été deux défaites contre Naples et l’Atalanta, puis nous avons perdu à Côme et nous avons perdu à nouveau contre l’Atalanta. Ce sont nos seules défaites en championnat, mais les garçons ont toujours tout donné à chaque match et c’est vital pour moi ».
Vous nous avez laissé un modèle, un exemple, vous avez laissé quelque chose qui restera dans l’histoire comme “Claudio Ranieri” et nous voulions tous vous dire merci publiquement et du fond du cœur.
« Merci, merci, j’accepte ces compliments car ils me rendent heureux »
Alors maintenant, bonnes vacances, mister.
« Non, je pense que je vais travailler encore plus dur maintenant. Mais j’aime travailler, j’aime etre dans le football. Nous ferons tout notre possible pour qu’on se souvienne de nous avec cette chaleur »