José Mourinho s’est exprimé après la défaite sans appel 6-1 sur le terrain des norvégiens du Bodø Glimt. Un match comptant pour la 3ème journée de la phase de groupe de Conference League.
Traduction française AmoRoma.fr – source : asroma.com
Une défaite très grave, à qui revient la responsabilité ?
« A moi. J’ai décidé de jouer avec cette équipe. La responsabilité est la mienne. Évidemment, je l’avais fait avec une bonne et double intention. D’une part, donner la possibilité de jouer à des joueurs qui travaillent beaucoup et qui ne jouent pas beaucoup. D’un autre côté, considérez notre équipe et tous les matchs que nous avons à jouer, laissez les joueurs qui jouent pratiquement toujours se reposer. Sur un terrain artificiel, et dans ces conditions climatiques, j’avais décidé de laisser beaucoup d’hommes se reposer. Ensuite, nous avons perdu contre une équipe qui a plus de qualités que nous. C’est simple. L’équipe principale de Bodo est meilleure que notre équipe qui a débuté le match ».
Ce n’est donc pas une question de mentalité, d’approche, d’avoir sous-estimé le jeu, mais plutôt de technique ?
« Écoutez, si je pouvais toujours jouer avec les mêmes hommes, je le ferais. Je pense cependant que faire cela est un grand risque, car il y a une différence significative en termes qualitatifs entre un groupe de joueurs et un autre. Et dans un match de phase de poules, avec 6 matchs et 6 points déjà acquis et encore deux matchs à jouer à Rome, j’avais décidé de faire ces changements. Je connaissais les limites de certains de nos joueurs, ce n’est pas nouveau, mais évidemment je m’attendais à une meilleure réponse. Mais comme la décision m’appartient, la responsabilité l’est aussi ».
Y a-t-il un risque qu’une défaite de cette ampleur laisse une blessure ?
« Une blessure fini toujours par guérir. Je n’ai aucun doute. Mais j’ai déjà parlé aux joueurs dans les vestiaires, j’ai été honnête avec eux. Je ne peux pas l’être avec toi, je ne peux pas m’ouvrir, car j’essaie d’en parler dans l’intimité de la famille. Une belle famille. Une famille très forte du point de vue de l’empathie, de l’amitié. Mais je ne l’ai jamais caché, je sais que l’équipe a beaucoup de limites. Une chose est l’équipe de douze ou treize joueurs, une autre celle avec les autres joueurs. La chose positive est que maintenant au moins aucun d’entre vous ne me demande pourquoi jouent toujours les mêmes ».
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Dimanche, vous ne pouvez pas vous tromper avec Napoli à ce stade.
« Vous ne pouvez jamais vous tromper, mais vous pouvez toujours vous tromper. C’est le foot. Mais notre équipe principale, disons-le ainsi, joue bien, mérite plus de points que nous n’en avons au classement, mais joue toujours bien, avec une bonne mentalité. Et dimanche nous irons sur le terrain avec cette mentalité. Évidemment, avec le poids d’une défaite que je qualifierais d’historique ».
Si la Société vous demandait une explication, que diriez-vous ?
« Une explication normale, avec des choses que j’ai déjà dit en privé. Même avant le 6-1. Ce n’est pas le 6-1 qui va me fait dire quelque chose que j’ai déjà dit en interne et que je n’ai jamais voulu révéler publiquement. Je vais essayer de garder ces choses fermées autant que possible, sans les dire ».
