Daniele De Rossi se confie en exclusivité sur GQ magazine Italia.
« J’arrête car je suis physiquement usé et j’ai assez d’argent. La Nationale au côté de Mancini ? une porte entrouverte »
Daniele De Rossi bandiera de la Roma à choisi GQ Italia pour sa première interview dans laquelle il raconte toute la vérité sur sa retraite de joueur de foot.
Article traduit depuis GQ Italia
« Ma vraie retraite a été le dernier jour à Trigoria. En quittant ma chambre pour aller au stade olympique, j’ai pensé : c’est la dernière fois que je vais fermer cette porte. Et là, je me suis mis à trembler, dévasté ».
Boca Junior
De Rossi, champion du monde d’Allemagne 2006, s’est envolé l’été dernier en Argentine pour jouer dans l’équipe de Buenos Aires, le mythique club de Boca juniors : «J’ai reçu de nombreuses offres pour continuer à jouer en série A, mais je n’ai pas voulu ajouter un autre maillot italien à celui de la Roma, il me semblait gâcher une belle histoire. Boca Junior a toujours été un rêve pour moi, ce fût un honneur». De Rossi révèle également les vraies raisons pour lesquelles il a choisi de raccrocher les crampons : «Quand je vais bien physiquement – non blessé ndlr -, je suis encore en mesure de jouer à la Roma ou à Boca, mais cela n’arrive presque jamais. J’ai 36 ans, mon corps est usé, j’ai assez d’argent, il vaut mieux arrêter. On a parlé de graves problèmes concernant ma fille Gaia. Il n’en ai rien, elle a tout simplement 14 ans et il est normal qu’elle ait besoin d’avoir son papa à proximité. Comme on sait que les relations entre sa mère et moi ont eu des moments compliqués, certains ce sont imaginés Dieu sait quoi».
Daniele De Rossi
en Dolce & Gabbana
Francesco Totti
Dans la longue exclusivité de GQ signée par Paolo Condò est également abordé le rapport avec Francesco Totti : «Nous avons joué vingt ans ensemble, nous nous sommes embrassés après les buts, nous nous sommes fréquentés hors du terrain, nous avons eu des disputes bruyantes, il nous est arrivé de ne pas nous parler pendant un mois, même l’an dernier, mais ensuite ca s’est toujours fini en rire. Vie vraie, non récitée ». Et sur l’adieu tourmenté du ‘Pupone’ de Rome, De Rossi révèle : «C’est une période dont je me souviens comme d’un cauchemar. Je me sentais comme l’enfant qui assiste aux disputes de ses parents. De Totti, je lui ai dit, avec Spaletti j’ai partagé beaucoup, nous nous sommes également battus, mais je garde une grande estime pour lui. L’absurdité de la situation m’embêtait : l’équipe gagnait et pourtant Spaletti était sifflé, de l’autre côté, certains osaient dire que Totti ne voulait pas le bien de la Roma».
Enfin, De Rossi, qui prétend vouloir être entraîneur à l’avenir, laisse une fenêtre ouverte sur la possibilité de collaborer avec l’entraîneur de la Nationale Roberto Mancini : «Nous avons une excellente relation. le fait de ne pas avoir travaillé ensemble n’a pas diminué l’estime mutuelle, bien au contraire. Parmi les discours que nous avons tenus il y a longtemps, pas en janvier, je veux dire, une porte Azzuro était entrouverte».
Testo di Paolo Condò
Foto di Christophe Meimoon
Servizio di Nik Piras
Fashion Editor: Nicolò Andreoni
Fashion Assistant: Gisa Rinaldi
Grooming: Gianluca Ferraro@ Etoile Management
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Location: In Location
Article originale en italien disponible ici : https://www.gqitalia.it/news/article/daniele-de-rossi-intervista-gq-foto
Article paru dans GQ Magazine Italia de Février 2020