De Rossi « J’ai encore 2 matchs à gagner et concernant Dybala, le mercato et Gasperini… ».
Daniele De Rossi s’est exprimé ce samedi lors de la traditionnelle conférence de presse de veille de match. Demain dimanche 19 mai, se jouera le dernier match de la saison à l’Olimpico avec la réception du Genoa lors de la 37ème journée de Serie A.
Dybala est-il physiquement apte à débuter titulaire ? Et puis, les Friedkins vous ont-ils fait comprendre qu’une éventuelle qualification pour la Ligue des Champions pourrait être un facteur sur le prochain marché des transferts ?
« Paulo a fait une séance d’entraînement avec nous hier, une séance assez relaxante, étant donné que les deux jours précédents, nous avions beaucoup poussé avec les gars disponibles. Il a fait des entraînements individuels où il a poussé un peu plus, nous verrons aujourd’hui comment il va se comporter sur le terrain. Il s’est vraiment très peu entraîné avec nous et n’est physiquement pas au top depuis plusieurs semaines. Nous devons comprendre son état aujourd’hui, puis nous déciderons ».
« Quant à l’autre partie de la question, je pense que toutes les équipes sont influencés par les revenus, surtout s’il y a un fair-play financier. De quel budget disposeront-ils ? Pour l’instant, nous n’en n’avons pas parlé. Nous n’avons pas parlé du montant que nous devrons dépenser, mais nous avons partagé l’envie de bien le dépenser. Il n’est pas forcément nécessaire de dépenser beaucoup, car nous avons devant nous des exemples d’équipes qui ont dépensé moins que nous, beaucoup jouent un football intéressant sans dépenser des sommes folles, nous devons acheter des joueurs forts et améliorer ceux que nous avons déjà ».
Demain est un jour émotionnellement particulier. Une première partie en tant qu’entraîneur de la Roma se termine, l’Olimpico de nouveau Sold Out. Vous jouerez contre Gilardino, qui a eu beaucoup de paroles à votre égard, et il a lui-même déclaré que Strootman jouerait et mettrait fin à son séjour avec Gênes à l’Olimpico. Je vous demande un bilan d’uin point de vu émotionnel.
« L’équilibre émotionnel sera fait plein de choses, plein de choses qui nous rendront émotifs, mais nous avons encore un objectif important à atteindre. Le Genoa joue bien, comme toutes les équipes devraient le faire, pour une question de fierté et de dignité. Pour le reste, le stade plein c’est était, l’aspect émotionnel c’est beau, mais on a un match important à gagner ».
« Gila m’étonne de plus en plus. C’est un garçon spécial, un peu taciturne et introverti. Quand je jouais avec lui, je n’aurais jamais pensé le voir devenir entraîneur, je ne pensais pas qu’il deviendrait si bon, il a fait un parcours enviable, il a entraîné dans les catégories les plus basses, puis il est devenu un véritable entraîneur ».
« Son Genoa est une réalité de notre football. Ensuite, je serai heureux de le voir parce que c’est un gars fantastique, un de ces potes dont on n’a jamais entendu parler, mais quand on les voit, on est heureux parce que c’est un gars bien. Quant à Kevin, je n’ai aucun doute que notre stade plein lui rend hommage. Comme à tous ceux qui ont honoré notre maillot et notre profession, il est juste qu’un salut respectueux leur soit rendu ».
Sur votre contrat : sera-t-il annoncé en même temps que le directeur sportif ? Et pouvez-vous confirmer la durée de trois ans ? Aussi : êtes-vous résigné à perdre Lukaku ? Abraham peut-il être l’avant-centre du futur ?
« Nous n’attendons personne pour mon contrat. On a eu beaucoup de choses à faire, j’ai dû préparer plusieurs matchs, et actuellement, c’est la dernière chose qui me vient à l’esprit. Il nous a fallu environ 10 minutes pour parvenir à un accord économique. Nous mettons les dernières choses en place, ce sont des contrats qui doivent aussi être vus par les avocats, rien de plus ».
« Lorsque vous vous serrez la main, lorsque vous parvenez à un accord si rapidement, je pense que ce n’est pas un problème de savoir si nous l’avons déjà annoncé ou s’il se signera demain ou après-demain. Ca va arriver ».
« Quant à l’autre sujet, sur le sujet de la Ligue des Champions, nous étions effectivement maîtres de notre destin, mais nous avons eu des matchs très difficiles à gagner. Nous avons parlé en général de ce dont la Roma a besoin, je pense que tous les entraîneurs confirmés le font et parlent à leurs présidents ».
« Nous n’avons pas parlé en particulier d’un joueur, nous n’avons pas parlé de Lukaku, d’Abraham, de qui que ce soit. Nous avons fait quelques observations sur la direction prise ces dernières années et qui visait souvent à prendre des joueurs prêts, en prêt, et sur le fait que parfois il est peut-être préférable d’investir dans nos joueurs et d’en faire un atout ou quelque chose que vous peut utiliser plus longtemps et peut vous donner plus de stabilité. C’étaient nos discussions, nous ne parlions de personne en particulier. Maintenant, il est tôt, et comme vous le dites, il manque encore ce chiffre qui mettra toutes les pièces en place et avec lequel nous pourrons commencer à donner des noms. De ce point de vue, il ne reste plus beaucoup de temps avant que celà arrive. Qui restera ? On ne parle pas des contrats tant qu’ils n’ont pas été signés ».
J’aimerais prendre du recul. En tant qu’homme de sport, quel effet cela vous a-t-il fait d’entendre Gasperini parler du code jaune et de l’entendre dire : « Nous vous donnerons le dernier match contre la Fiorentina ». Ironiquement, l’Atalanta peut désormais rendre service à la Roma en remportant la Ligue Europa.
« Il y a un petit moment, Gasperini et moi nous sommes parlé, nous nous sommes dit ce que nous avions à dire. Dans l’appel téléphonique, il y avait des allusions au respect mutuel après le match. Ce sont des polémiques qui se créent, quand elles se créent chacun apporte de l’eau à son moulin, chacun dit son point de vue, nos doutes n’ont jamais été vers l’Atalanta. C’était une discussion globale, sur la régularité du championnat, sans jamais évoquer l’Atalanta ».
« Mais cela a été surmonté et on sait que le match de l’Atalanta a été reporté à cause d’un drame. Et le nôtre pour quelque chose qui semblait pouvoir le devenir. Nous avons vraiment la conscience tranquille sur ce qui s’est passé, nous avions seulement quelques doutes sur la date de récupération de notre match, et sur le fait que leur match se jouerait après la fin du championnat, mais c’est là que je me suis arrêté. Cela n’a pas duré longtemps et il n’y a pas besoin de faveurs. Nous aurions dû nous faire une faveur nous-memes en allant à Bergame pour jouer un meilleur match. Nous n’avons pas hésité à féliciter nos adversaires qui ont été meilleurs que nous ».
Avez-vous un groupe d’intouchables pour l’avenir, de joueurs avec lesquels repartir l’année prochaine ?