De Rossi « La meilleure facon de gagner ce soir, tous les joueurs voulaient tirer les penalties ».
Daniele De Rossi s’est exprimé suite à la victoire aux tir au but face à Feyenoord en barrage de l’Europa League.
Pas quoi souhaitez-vous commencer ?
« C’est agréable de se souvenir de tout ce qui s’est passé ce soir. C’était ma première soirée européenne ici à Rome. Et c’est très bien que ça se termine comme ça. Je pense que c’était une victoire méritée, surtout pour ce qu’on a fait en première mi-temps, quand on les a vraiment mis en difficulté ».
« C’est peut-être la meilleure façon de gagner, très romaine, très palpitante. Cependant, nous nous sommes débarrassés d’un peu de fatalisme : vous savez, nous avons ces dictons comme « jamais de joie » ».
« Nous commençons à changer la page aussi de ce point de vue-là : nous ne sommes pas les vilains petits canards, nous gagnons souvent aussi. Nous sommes une bonne équipe, je suis content. C’est un grand stade ».
A 18 ans, Svilar avait déjà arrêté un penalty en Ligue des Champions, établissant un record de précocité : il a vraiment fait preuve de culot.
« Il est précoce mais il est fort, car c’est un garçon calme dans sa tête. Il l’était dèjà quand il jouait moins. Il est soutenu par une équipe qui a une grande confiance en lui, il est soutenu par Rui Patricio, qui est un homme merveilleux : je tiens à le souligner ».
« Puis, quand vous faites toutes ces choses bien, il arrive que la penalty vous arrive dessus. Ce n’est pas seulement de la chance, car il y a une étude derrière cela, parce que nous y avons travaillé. Mais il y a aussi son élasticité, le moment, les nerfs. Svilar a été vraiment bon ».
Et Pellegrini ?
« Son nom doit apparaitre sur cette belle soirée, car nous vivons pour ces soirées. Dans les vestiaires, je lui ai dit qu’on devait jouer les huitièmes de finale, et que c’est un peu tôt pour aller trop faire la fête ».
« Mais c’est bien que son nom soit là, pour la façon dont il se comporte, pour la façon dont je le connais, pour le joueur qu’il est. Aussi parce que peut-être à des époques pas trop lointaines, il a vécu des moments où il a été mis en doutes, à certains points de vue. Et je suis vraiment désolé, car c’est un exemple et un grand joueur ».
Quelle saveur différente avait votre passage sous la Curva Sud ? Vous y êtes allé plusieurs fois en tant que footballeur. Etait-ce différent ce soir ?