Claudio Ranieri s’est exprimé ce vendredi 22 novembre 2024 à 48h00 du déplacement de l’AS Roma au stadio Diego Armando Maradona pour affronter le Napoli lors de la 13è journée de Serie A.
Hummels et Dybala sont-ils physiquement aptes pour prétendre à une place de titulaire contre le Napoli ?
« J’ai vu les 20 premières minutes de Dybala aujourd’hui, alors laissez-moi parler avec lui, avec les physiothérapeutes, pour comprendre le nombre d’entraînements qu’il doit faire avant de pouvoir etre disponible ».
« Hummels s’était déjà entraîné avec moi la semaine dernière, puis il a été malade les deux premiers jours, aujourd’hui il a fait tout l’entraînement, donc je suis serein et je vais pouvoir décider comme je le veux. C’est très important d’avoir la possibilité de choisir ».
Quel Napoli est celui de Conte ? Comment l’affronter ?
« Je l’ai dit avant le championnat, Conte arrivera premier ou deuxième. C’est une équipe qui est de nouveau sur la bonne voie, qui monte en puissance, elle va bien, donc ce sera un bon match difficile pour nous, mais je suis sûr que ce sera difficile pour eux aussi ».
Après ces premiers jours, quel est votre avis sur cette équipe ? A t-elle une mentalité de gagnant ? Comme votre prédécesseur l’avait demandé ?
« A ce jour, il est difficile pour moi de dire si cette équipe a une mentalité ou n’a pas de mentalité. Les joueurs sont bons, et je pense que quand on commence enchainer les défaites, on entre dans une spirale négative. Mon travail consiste aujourd’hui à leur faire croire à nouveau en eux-mêmes et en leurs coéquipiers ».
« C’est logique que ce qui comptent, ce soit les matchs. Faire de bons résultats augmente l’estime de soi, la confiance en soi, en ses coéquipiers et en tout le monde. La qualité est là. L’équipe est une bonne équipe, avec de la qualité et tout ce qu’il faut. Ils doivent être soutenus par moi et par tous ceux qui sont derrière cela. Les tifosi sont le plus important, ils sont l’âme d’une équipe. L’entraîneur peut être bon ou non, mais les tifosi sont le carburant de l’équipe. En ce moment, nous devrons, en tant qu’équipe, les accompagner avec d’excellentes performances, avec le désir de montrer qui nous sommes. Le foot, c’est simple ».
En parlant de Dybala, y a-t-il la volonté de résoudre ses problèmes physiques ? Il n’a pas eu de blessures confirmées depuis des mois, mais il continue de ressentir un inconfort.
La suite de cet article (70% encore à lire) est réservée aux membres du AmoRoma CLUB :
Dovbyk, Pellegrini, La situation de Dybala, Le role de magicien, l’état du vestiaire, la possibilité de voir Cristante en défense etc…
« Nous devons absolument aider le garçon. Si vous rencontrez ce problème, il doit être résolu. S’il s’avère qu’il n’a rien, nous devrons enquêter encore plus en profondeur. Pourquoi Dybala ressent-il en permanence cet inconfort ? Nous faisons tout notre possible pour le rendre disponible au maximum. Je lui ai parlé ces derniers jours, le garçon est toujours positif et disponible, mais ici je fais partie de ceux qui ne veulent pas prendre de risques avec les joueurs. Je préfère, éventuellement, me passer d’un joueur pour un match plutôt que de le perdre pour un mois. Nous avons trois matchs consécutifs, tous les trois de beaux matchs à jouer. Nous verrons. Je veux lui parler et comprendre ».
Cette comparaison faite avec Harry Potter, qui arrive avec une baguette magique pour résoudre des problèmes, vous l’aimez ou est-ce que cela vous met la pression ?
« Je remercie les tifosi pour la confiance qu’ils m’ont accordée. Les marques d’affection que j’ai reçues sont belles, je les remercie. J’ai toujours eu de la pression. Si je ne la ressentais plus, je n’aurais pas choisi de revenir. L’équipe a besoin de tout le monde, ils ont mal fait, ils ont été mauvais, maintenant ils doivent recommencer à faire ce qu’ils savent faire. Vous n’avez pas besoin d’un magicien, vous avez besoin d’une personne normale qui vous donne confiance et petit à petit les problèmes de chacun se résolvent si l’équipe est malade ».
« Dans chaque équipe où j’ai été, j’ai toujours essayé de faire ressortir l’enfant qui sommeille en chacun. Nous faisons un travail merveilleux, nous l’avons choisi, nous en avons rêvé étant enfant, maintenant nous l’avons entre les mains, nous devons tout faire pour recommencer à jouer avec l’enthousiasme d’un enfant. Nous ne sommes plus des enfants, nous sommes des adultes, vaccinés, nous avons des responsabilités devant ceux qui nous paient, devant le peuple Giallorosso. Après on peut bien ou mal jouer, mais ce sont des gens qui ont déjà bien joué, qui savent le faire. Et ils doivent nous le montrer. C’est tout. L’affaire est très simple. Bien sûr, si quelqu’un est malade, son état ne s’améliore pas du jour au lendemain. Nous avons des mesures à prendre, nous sommes prêts à les prendre, tous ensemble. Unis, tous unis, l’équipe, la direction, le vestiaire, nous tous. Je suis convaincu que le public sera également derrière nous et nous donnera un coup de main ».
Je vais vous donner deux noms : Dovbyk et Pellegrini. Comment va l’Ukrainien et quel genre d’avant-centre pensez-vous qu’il pourrait être ? Il a montré qu’il savait mieux s’exprimer en profondeur, servi par derrière.
« Je suis d’accord, c’est également ce que j’ai dit à l’équipe ».
Comment va-t-il ?
« Il va bien, je lui ai parlé, et tout va bien ».
A Pellegrini, que lui avez vous dit de Romain à Romain pour l’aider à sortir de cette situation où il se fait huer ?
« En tant que capitaine, il doit savoir réagir. Quand on tombe, le mieux est de voir comment on se relève. avec quelle détermination. Il est un peu introverti pour un Romain, il garde tout à l’intérieur. Nous, les Romains, sommes plus ouverts, alors que lui, il garde tout à l’intérieur. Il doit être capable de réagir face à l’adversité, je suis convaincu qu’il réagira ».
Quel vestiaire avez-vous trouvé ? Même du point de vue de l’humeur ? Juric a déclaré qu’il avait trouvé un groupe triste après le limogeage de De Rossi.
« S’il trouvait ça triste, imaginez-moi… Non, c’est pour ça que j’ai parlé de l’enfant qui était en eux. Je leur ai rappelé comment nous étions tous. Si je fais toujours ce métier, c’est parce que j’ai ce rêve en moi et je veux qu’ils retrouvent ce rêve. Nous faisons le meilleur travail du monde, et nous sommes payé pour le faire, que voulez-vous de plus ? Il y a des difficultés, très bien. Seul celui qui tombe peut se relever. Et nous avons la chance de nous relever ».
Si la Roma devait jouer à trois, étant donné qu’Angelino ne jouera plus ce rôle, y a-t-il une possibilité de revoir Cristante parmi les trois ?
« Attention, les coachs sont des menteurs, hein… Cristante peut aussi jouer à ce poste, pourquoi pas ? Mais si j’ai Hummels, pourquoi dois-je jouer avec Cristante. S’il n’a pas joué avant, c’est que visiblement il n’allait visiblement pas bien, j’imagine… Souvent, l’entraîneur fait des choses qui semblent étranges, mais c’est lui qui accompagne les joueurs tous les jours et qui sait ce qu’il peut demander, ce qu’ils peuvent donner, comment les faire récupérer. Je ne dis pas « Je ne peux pas le laisser jouer là-bas » pour ensuite le faire jouer. Le football est tellement varié que d’un jour à l’autre, nous, les entraîneurs, devons être prêts à affronter tout le monde. Je sais que vous voulez savoir si nous jouons à 3, 4, 5, mais maintenant toutes les équipes changent. Comment joue Naples ? 4-3-3, vous dites ? Regardez-les attentivement… ».
3 et demi ?
« 5 et demi… 4 et demi… boh ».