Ce mardi 29 décembre 2020 , la Gazetta dello sport a publié une longue interview de Nicolo Zaniolo qui se livre sur de nombreux sujets.
Le milieu de terrain offensif, qui se remet actuellement d’une grave blessure au genou, s’est entretenu avec Walter Veltroni, ancien maire de Rome, également connu comme l’une des personnalités les plus notables du pays en matière de journalisme.
Interview parue sur Asroma.com – traduite par AmoRoma.fr
Concernant le transfert à Rome.
« Je pense que l’Inter a toujours ce besoin de joueurs qui sont prêts, qui sont déjà formés et peut-être qu’à l’époque je ne l’étais pas. C’était leur choix et je leur en suis reconnaissant car en me laissant rejoindre Roma, ils m’ont permis d’arriver dans une ville incroyable et dans un club bien organisé. Jouer ici est incroyable, pour les fans, pour la ville. Je suis extrêmement heureux d’être Giallorosso ».
Les débuts en Giallorosso
« Mes vrais débuts sont survenus le jour de mon arrivée à Rome. Le jour où je suis arrivé à Trigoria a été incroyable parce que j’ai rencontré tous ces joueurs incroyables comme De Rossi, Kolarov, Dzeko, Pastore. Pour moi qui jouais en Primavera un an plus tôt, de fut une émotion indescriptible.
Puis un peu après est venu ce grand jour. Jour auquel je ne m’attendais pas : faire mes débuts au Santiago Bernabeu en Ligue des champions ».
« A 11 heures du matin, nous avons eu une réunion avec l’entraîneur – Eusebio Di Francesco – Après il m’a arrêté et m’a dit: « Tu es prêt à jouer ce soir ? » ce à quoi je lui ai répondu : « Oui ». Mais c’était un « oui » instinctif. Après l’avoir dit, j’ai commencé à trembler. J’étais dans ma chambre jusqu’à 19h45, horaire où nous devions partir en Pullman. Je ne pouvais ni dormir ni me reposer… j’étais tendu, je n’ai même pas appelé mes parents, j’étais pétrifiée ».
« Faire mes débuts professionnels contre le Real Madrid au Bernabeu a été un grand honneur. Mais je dois remercier mes coéquipiers, pour m’avoir mis à l’aise dès le départ. Quand je suis entré sur la pelouse, la seule chose qui existait était ce terrain, ce stade. Je n’ai pensé à rien d’autre et à la fin ça s’est bien passé ».
La récupération des blessures
« Je ne suis pas inquiet, je travaille et récupère bien. Je vais à Trigoria tous les jours. Après la dernière visite à Innsbruck [pour voir le chirurgien], je peux augmenter la charge de travail. Quand mes deux jambes seront aussi fortes l’une que l’autre et que je serais prêt dans ma tête, alors je reviendrai. J’ai toute une carrière devant moi – je n’ai pas besoin de forcer les choses juste pour jouer 2 ou 3 matchs de plus. Mon avenir et ma carrière sont en jeu ».
Paulo Fonseca
« Fonseca est décisif, vraiment bon – il est bien préparé et il fait du bon travail. Il a beaucoup d’intégrité en tant que personne – il vous dit des choses en face. Que ce soit de bonnes ou mauvaises choses et c’est quelque chose que j’apprécie. Lui et son équipe sont très performants et préparent bien les matchs. Je pense que c’est un grand entraîneur ».
Le match qui compte plus que les autres.
« Roma / Porto – mon premier doublé en Ligue des champions. C’était un sentiment indescriptible – de marquer dans un stade plein et de les entendre chanter votre nom. Je n’ai pas dormi pendant deux ou trois jours après, j’étais dans un état second. Je n’arriverais pas à croire que je l’avais fait ».
Ton futur ?
« Je suis vraiment heureux à Rome, je suis dans un grand club. Je me sens vraiment bien, les tifosi m’aiment et je les aime. Le club me soutient et je ne pense pas à changer d’airs. Il n’y a aucune raison de le faire ».
