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De Rossi « Tous les entraineurs revent d’avoir des joueurs aussi fantastiques ».

Daniele De Rossi s’est exprimé suite à la victoire 4-0 obtenue ce 07 mars 2024 à l’Olimpico face à Brighton pour les 1/8èmes aller de l’Europa League.

Comment faire tout ça en seulement 50 jours ?

« C’est une demande embarrassante. Chaque équipe, même la meilleure, connaît des revers au cours de la saison. Ce n’est pas comme si j’avais fait quoi que ce soit. Tout s’est déroulé de la meilleure façon et ça se passe de la meilleure façon, je suis très heureux ».

« Je l’ai dit aux garçons dès le premier jour et je le répéterai jusqu’à ma mort : ils sont forts, ils gagnent les matchs qu’ils doivent gagner, ils marquent parce qu’ils ont une grande qualité en attaque. Nous avons des joueurs dont rêvent tout autre entraîneur et tout autre club ».

« C’est une équipe forte et ils gagnent des matchs. Il n’y a rien de spécial dans ce que je fais. J’essaie de les entraîner, de les faire aller vite à l’entraînement, car, j’ai besoin de la condition physique pour jouer ce type de football, et dans n’importe quel type de football en 2024, il faut beaucoup courir ».

« Je les traite comme des êtres humains et ils réagissent sur le terrain avec ces performances incroyables ».


Rien de spécial ? mais nous avons vu beaucoup de belles choses : une leçon de football moderne. Était-ce une soirée passionnante ?

« Je suis content, et je ne minimise pas l’importance de la victoire, de mon bonheur ou de la performance des joueurs. J’ai vu beaucoup de choses que j’ai aimé. À mon avis, nous pouvons encore améliorer bien d’autres ».

« On se sent à l’aise quand on se met un peu plus bas, car eux aussi l’ont dans leur ADN. Mais en seconde période, il fallait etre un peu plus haut, même si avec cette structure on a réussi à faire mal à Brighton à la reprise, hormis dans les dernières minutes ».

« Je suis content de la performance qu’ils ont réalisée, de l’attention qu’ils ont portée. Hier encore, je les ai un peu énervés : la durée de la préparation n’était pas la même que celle des autres matchs, car nous jouions contre une équipe différente de beaucoup d’autres et entraînée par un entraîneur différent de presque tout le monde. Je l’aime, et certains ne l’aiment pas ».

« À mon avis, jouer contre une équipe comme celle-là, dirigée par un entraîneur du calibre de Roberto, vous fait comprendre à quel point nos joueurs sont forts, car il faut deux fois plus de temps pour les préparer ».


Si j’étais vous, je garderais le téléphone allumé ce soir, car les propriétaires pourraient vous appeler pour vous proposer le renouvellement, après une soirée comme celle-ci.

« Soyez sympas (le coach sourit, ndlr). Une soirée comme celle-ci ne devrait pas être gâchée par des conversations qui n’ont rien à avoir. Il faut profiter de cette soirée ».


C’était un moment de légèreté.

« Oui, mais je connais cette ville, ça commence par une légèreté et…. C’est la dernière chose qui me vient à l’esprit. Je suis très heureux, je fais le métier que j’aime, dans un endroit qui me plaît, avec des joueurs qui me donnent une satisfaction que je n’aurais même pas rêvé d’avoir en si peu de temps ».

« Mais au final, vous regardez le calendrier et dans deux jours, nous affrontons une autre équipe très forte, contre un autre entraîneur spécial. Et dans une semaine nous irons à Brighton : si nous pensons être déjà qualifié, ils nous feront faire demi-tour ».


Sur la phase offensive, lors de la préparation du match, où pensiez-vous pouvoir blesser Brighton ? D’après ce que j’ai vu, sur le coté gauche : deux buts sont venus de là. L’avez-vous préparé ainsi ou la victoire est-elle venue du jeu ?

« Maintenant, j’ai l’impression d’être un phénomène, mais hier j’ai dit que nous pouvions gagner le match à cet endroit. Il ne s’agit pas de joueurs forts ou moins forts, mais il y avait un écart physique important entre Spinazzola et Buonanotte et il fallait l’exploiter, peu importe qui jouait ».

« C’étaient des joueurs avec un style de course différent, et l’état de Spina récemment m’a également fait penser que c’était une partie du terrain où nous aurions pu aller marquer des buts, ainsi que chercher de la profondeur, étant donné qu’ils jouent souvent d’homme à homme ».


Phase défensive. Vous avez fait preuve de courage non seulement lors de la phase de développement, mais également lors de la construction. L’équipe a réalisé les tâches qu’elle avait préparées de la meilleure façon possible et comment avez vous réussi à transformer une équipe passive comme la Roma, sans ballon, en une équipe aussi agressive et courageuse en si peu de temps.

« Je pense vraiment qu’on prépare ces matchs en respectant son adversaire. Plus je respecte un adversaire, plus j’essaie de ne pas le faire jouer sereinement. Les équipes de Roberto savent toujours réfléchir lorsqu’elles ont le ballon aux pieds, et il faut donc choisir entre les attendre sur la ligne de but ou leur retirer le temps de réflexion ».

« Puis, après, il semble que j’ai fait un chef-d’œuvre parce que le résultat était celui-là, mais le résultat est trop large. Ils méritaient d’en faire un peu plus, notre gardien était bon. Nous avons un peu concédé, et c’est normal contre des équipes comme celle-là ».

« Nous jugeons la performance de cette façon, car les joueurs étaient presque parfaits. Je ne veux pas dire parfait, parce que personne ne l’est jamais, et puis après ils vont arrêter de travailler pour s’améliorer. Mais ils ont été fantastiques, dans leur agressivité, et aussi dans leur effort physique. Lukaku et Dybala ont travaillé comme des betes et j’aime ça. J’ai vu Dybala à gauche et à droite : sans ce type d’attitude, dans ces matches-là tu risques de te faire sortir. Il n’en reste pas moins que le résultat est peut-être trop large ».

Source
ASRoma

ODDI Stephane

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