Montella : « Je rêve encore de la Roma – Fonseca fait du bon travail – Chances égales contre Man U. »
Vincenzo Montella a accordé une interview au Corriere dello Sport. L’ancien buteur de la Roma – champion d’Italie 2000-21 – s’est exprimé sur de nombreux sujets. petit résumé de ses paroles.
Traduction AmoRoma de l’article Corriere Dello Sport
Concernant le demi-finale contre Manchester United
« Je pense que la Roma à ses chances. Elle peut rivaliser avec Manchester »
Sur Fonseca et l’Ajax
« Le résultat était primordial. Si vous affrontez l’Ajax avec vos propres armes, peut-être que vous jouez bien, mais vous ne passez pas le tour. Je ne sais pas si Fonseca doit être confirmé sur le banc car les mariages se font à deux. Mais je l’apprécie, aussi pour le style »
Avec Dzeko Fonseca a été très dur. Si Capello avait agi de la même manière après la bouteille de Naples…
« En attendant, je ne l’ai pas jetée à Capello, allez. Mais sans aucun doute, en tant que footballeur, j’étais un imbécile, je voulais toujours jouer, surtout dans cette période. Nous étions en route pour le Scudetto et je me sentais plus fort que les autres. Mais en me traitant de cette façon, en m’énervant, Capello a su faire ressortir le meilleur de moi. J’ai quitté Rome quand j’ai réalisé que je n’étais plus en colère »
Capello avait raison alors ?
« Non, ce jamais. Fabio avait souvent raison, mais pas avec moi. Blague à part, il m’estimait et m’estime encore. Et moi aussi je l’estime. Son but était de tirer le meilleur parti de l’équipe, pas de l’individu »
La Roma, selon vos propres termes, est « un chemin inachevé ».
« Deux fois. Dans le premier cas, j’espérais rester en tant que coach et cela n’a pas été possible. Dommage, j’aurais voulu pouvoir mettre en place un projet dès le début. La seconde fois, ils ont choisi un autre (Zeman), après plusieurs sondages. Nous nous sommes sur de mauvais terme parce que j’y croyais. En 2012, j’avais l’impression d’être l’entraîneur de la Roma »
Il se dit qu’il y a eu un litige avec Franco Baldini.
« Il y eut des divergences. Rien de grave, au contraire avec Franco je m’entends toujours bien. Et j’estime Sabatini. Honnêtement, je ne me souviens pas de les avoir chassés de la maison comme cela s’est dit. Des années plus tard, j’ai compris : ils voulaient me bloquer pour que je ne prenne pas d’autres chemins, comme c’est souvent le cas pour les dirigeants, et pendant ce temps, ils sondaient plusieurs entraîneurs. Malheureusement, je suis resté avec la cerise dans la main, mais dans le football arrive. Par chance, la Fiorentina m’a appelé et nous avons fait des choses extraordinaires »
Un retour à la Roma ?
« J’admets que la Roma est une sorte de point faible. Elle fait partie de moi. Ici j’ai joué, gagné, entraîné. Il n’est peut-être pas trop tard pour réessayer. Regardez Ranieri à quel âge il a réalisé son rêve de l’entrainer »
C’était en 2009, il avait 58 ans.
« Eh bien, il me reste une dizaine d’années à espérer. Mais je ne propose pas. Je le précise pour deux raisons : l’une parce que Fonseca travaille bien, il s’est adapté au football italien en s’appuyant sur ses idées, du moins lorsque l’équipe était complète et deuxièmement, parce que si quelqu’un avait le doute de m’appeler, avec cet entretien, il y renoncerait (rire de Montella) »
Pourquoi les entraîneurs à la Roma durent-ils peu de temps ?
« Fonseca a déjà duré deux ans, ce qui n’est pas une courte période. Cependant, je crois que le poids des victoires qui n’arrivent pas se fait sentir à Rome. Les attentes sont élevées, vous aimeriez gagner immédiatement »
La Nazionale a vu le retour de De Rossi qui a pris un chemin différent de Pirlo.
« Daniele a le métier de coach dans son ADN, il a fait un excellent choix. En étant sur le terrain, il accumulera la bonne expérience »
Qu’est-ce que Totti fera de grand ?
« Tout ce qu’il veut, je pense. Après avoir vu le documentaire, je le vois aussi bien en tant qu’acteur… Nous sommes toujours amis, nous nous entendons bien mais n’avons pas beaucoup de contact, nous sommes deux personnes réservées. Nos femmes prennent soin que nous gardions contact »