José Mourinho s’est exprimé suite au match nul 0-0 face au Genoa ce samedi 05 février 2022 à l’Olimpico. Un match marqué dans le temps additionnel par un but annulé de Zaniolo puis d’une expulsion du même joueur…
Traduction française AmoRoma.fr – source : asroma.com
Comment avez-vous vécu le but refusé ?
« Non, je ne veux pas faire de commentaire. Je peux commenter le match, mais je ne peux pas commenter le but, ni le rouge (de Zaniolo, ndlr), ni les réactions après le but refusé ».
Y a-t-il quelque chose sur lequel vous voulez revenir?
« Je préfère éviter. Je préfère ne pas parler de l’accident ».
La largeur aurait-elle pu être un peu plus exploitée, compte tenu du dernier match de Genoa ?
« Genoa est une équipe qui joue désespérément pour obtenir des points pour se sauver, et joue donc comme elle joue. Elle joue un mauvais jeu, mais joue un jeu qui lui permet de ramener son point à la maison. Ce n’est pas une critique, car si j’étais à leur place, je ferais probablement la même chose. C’est difficile d’affronter une équipe qui joue comme ça ».
« En première mi-temps, on a donné de la largeur, mais sans profondeur : à chaque fois que le ballon atteignait Maitland-Niles et Karsdorp, il n’y avait pas de profondeur, il n’y avait pas de continuité, les joueurs étaient isolés. En seconde période on a changé cette dynamique, et on l’a fait avant même les remplacements : on a fait un triangle à droite et un à gauche, on a beaucoup créé, on est arrivé plusieurs fois dans la situation où le centre parfait peut être un objectif. Nous avons eu tellement de situations comme celle-ci. Par exemple, lorsque Zaniolo a reçu une passe décisive du gauche et a mis le ballon haut ».
« En deuxième mi-temps, même à onze contre onze – et je n’ai pas remarqué beaucoup de différences par rapport à quand Gênes restait à dix – on a tout fait pour gagner. Et je pense que l’équipe qui fait le plus pour gagner est celle qui le mérite. Mais ok, rendons crédit au Genoa qui a joué le match qu’il voulait jouer et qui a pris le point qu’il voulait prendre ».
El Shaarawy est une ressource importante pour les prochains matchs.
« Pour la première fois, aujourd’hui, j’ai senti que j’avais un banc qui pourrait m’aider à gagner le match. On n’a pas gagné, mais j’ai vu que j’avais des solutions différentes, pour changer de joueurs et de dynamique. Nous avons maintenant plus d’options qu’auparavant sur le banc. Avec Stéphan et Félix, l’un plus large et l’autre proche de Tammy et entre les postes (d’attaque, ndlr). On a beaucoup créé mais nous n’avons pas marqué. Le seul but que nous avons marqué a été annulé. Je ne veux pas juger l’action, car nous pourrions aller dans plusieurs directions et rester ici à en parler ne serait-ce qu’une demi-heure. Il y a beaucoup à dire ».
« Si l’arbitre a pris la bonne décision, alors notre sport, le sport qui est devenu le sport du peuple il y a de nombreuses années, le sport dont le monde est tombé amoureux, a changé. Le football est un autre sport. Si c’est ce qu’on demande aux arbitres, si cette action est une faute, alors le sport n’est pas le même. Il faut changer le nom du football, football, soccer, comme on dit en Amérique. Parce que c’est un autre sport. Si en revanche, l’arbitre commettait une erreur, et aurait du valider le but, il serait le premier à ne pas être content de l’erreur et pour nous à la Roma cela aurait un air de déjà-vu, car cette saison c’est est déjà arrivé tant de fois. Mais, ça va, demain est un autre jour ».
Ce sifflet est-il le résultat d’un foot qui change ? Est-ce plus cela ou plus une erreur de l’arbitre ?
« Je ne sais pas. Mettons aussi une troisième option : aux yeux du pouvoir, la Roma est petite »
Qui identifiez-vous comme le pouvoir ?
« Finissons-en ici, car le José Mourinho qui est arrivé ici il y a sept mois a un profil différent quand il ouvre la bouche ».
